Balade sur les docks [libre]

Les docks ! L’endroit parfait pour se rapprocher de la mer, entendre la corne muse des navires. Le doux chant des goélands qui viennent déféquer sur ces braves employés du port. Sanlow était une ville portuaire et donc commerciale. On pouvait s’amuser à la comparer à une petite New-York. Mais New-York attirait elle autant de navire marchand ? Aucune idée ! Au moins ici, on ne s’ennuyait pas. Surtout la nuit. Mais on était en plein jour mince ! Mais on pouvait comprendre l’idée. Quelle idée ? Allons, on s’attends tous à du trafic la nuit. Les vilains truands venant vendre leur marchandise sous le couvert du ciel nocturne. Mais si c’était en plein jour à la vu de tous, qui s’en douterait ?

La preuve avec ces innombrables passant qui se moquaient bien de ce qu’il se passait sur les quais. Entre les voitures qui suivaient leur route, les marcheurs qui ne voulaient même pas regarder à côté d’eux. Et ce couple bien trop occupé à se disputer pour se soucier que les deux dockers passant à côté d’eux n’allaient pas chercher une cargaison de cacao.

Et ce groupe d’étudiants venant pour une sortie sur… Sur quoi au fait ? Sans doute pour les préparer à travailler comme de vulgaires esclaves heureux pour des tyrans qui exploitaient la force d’autrui. Cette ville était un nid de vipères, un foyer de corruptions. Sanlow, protégée par des héros qui veille non pas sur la sécurité de ses concitoyens, mais sur le bon fonctionnement de ce système pourrie qui anéantissaient des vies. Heureusement qu’il y avait des gens comme Bryan.

En civil, t-shirt noir court et lunettes de soleils sombres, il jouait au passant comme tout le monde. Manier l’arc et la capuche le tentait bien, mais cela il le faisait la nuit de préférence. Et Bryan avait une réputation à tenir. La, il devra jouer au petit lutin farceur comme un gremlins devant réduire ses actions. Pas grave, car tout ce qu’il avait besoin de faire était d’agir à distance, de manière nonchalante, il mimait le promeneur qui s’ennuyait. Mais en vrai…

Le monde lui apparaissait vert, un peu au ralentit. Des centaines d’informations grouillaient devant ses yeux. Il percevait les dernières informations sur les gens connectés. Si certaines données à sourire, le jeune homme trouva ce qui l’intéressait. Un des camions sur le dock où on chargeait la marchandises d’un cargo. Un peu petit le camion non ? Bref, comme pour beaucoup de véhicules modernes, il était électronique. Excellent. Ils étaient si facile à pirater, c’était comme être devant le tableau de bord et choisir directement ce dont on avait besoin. Et voila.

Le frein à main se débloqua et la voiture commença à rouler toute seule. Les employés autour fut perturber en voyant cela et se mirent à crier pour qu’on stoppe le camion. Le gros tas prenait de la vitesse et menaçait de s’écraser sur un conteneur un peu plus bas. Est-ce que ca sera suffisant pour provoquer du dégâts ?

Intérieurement, Bryan sautillait à l’idée de voir le camion s’écraser ou finir dans l’eau. Il voulait voir une belle petite destruction. En tout cas, il voulait une distraction, il en avait une et belle. Les employés surprit essayait médiocrement d’arrêter le véhicule fou qui roulait vers son destin. Certains courraient aussi vite qu’un chien âgé court sur patte. D’autres se fatiguaient déjà et s’amusaient à imiter les Sims qui paniquaient. Au moins, tous les regards étaient tournées vers cet incident c’était parfait. Le jeune homme pensait alors en profiter pour faire ce qu’il avait à faire. Mais il fut surprit par ce qu’il voyait.

Un homme s’était précipité de son banc pour courir vers le camion aussi rapide qu’un guépard. Il bondissait dans le camion et arrêta le véhicule avant se rejoindre le paradis des camionnette. Damned ! Qui était-il celui la ? D’ordinaire, les gens restaient tétaniser du moins préférait ne se mêler de rien. Encore un bon samaritain protecteur du système. Bryan râla intérieurement cette fois, faisant une grimace crispée. Mais qu’avait-il la ?

Sur le banc où il était, le « héros » avait abandonner ses affaires. La foule autour criait à son héroïsme, filmait… Filmait quoi au juste ? Bref, ce quart de gloire offrit à Bryan une belle occasion. Se faufilant entre la foule qui n’avait que faire de sa présence, le justicier attrapa le téléphone. Ses yeux brillaient derrière ses lunettes noirs, se connectant à distance. Code Pin ? Ah trop facile. En quelques secondes, Bryan y téléchargea un virus avant de franchir à travers cette masse qui applaudissait cet action ne valait pas celle d’un Captain Moove. Peut-être que voir un simple mortel faire quelque chose comme ca les rassurait. Peu importe.

Bryan se détacha de ces admirateurs du quart d’heure pour approcher du héros du moment. Il était tout sourire comme s’il fut impressionner par son exploit.

-C'était magnifique impressionnant vous êtes un vrai héros !

Autant jouer le jeu.

-Tenez c’est à vous je crois ! J’ai vu un type louche s’en approcher mais j’ai réussis à le faire fuir, une petite racaille. Mentait-il en bon comédien en tendant le téléphone et le sandwich à celui qui s’amusait à capoter ses plans.

De plus près il pouvait mieux le détaillé. Il semblait être un homme bien en forme, une musculature naturel, sans doute habitué au sport et au combat. Physiquement il n’était pas très attrayant mais son regard était charismatique. Bowman essayait une reconnaissance facile, voir s’il pouvait découvrir quelque chose. Au pire, son virus ne tardera pas à lui transmettre ses premières informations.

Dieu qu’il détestait ces héros. Bryan les voyait comme des outils du système qu’il méprisait, les défenseurs d’une société corrompue qui jouait en plus les modestes pour préserver leur image. Quoi que, ici l’inconnu semblait éviter les caméras. Il ne se dévoilait pas à la populace pour recevoir toute l’attention, passer à la télé, sur les réseau en jouant les faux modestes. Pas comme cette petite blonde prétentieuse qui se pavanait sur les réseaux sociaux et devenait la nouvelle coqueluche des médias.
De quoi parlions nous déjà ? Ah oui, de l’héroïque mexicain qui esquivait les foules, mais ne cachait pas à l’héritier déchu que c’était lui qui gâchait ses plans. Pourquoi cette ville regorgeait de personnes comme lui ? Bref, Bryan savait jouer la comédie grecque, c’est-à-dire, surjouer pour passer pour un extravagant assez fou dans sa tête, ce qu’il était naturellement, donc on pouvait dire qu’il ne jouait pas, sauf s’il jouait lui-même tout en cachant qui, il était.

-Oh Quand même l’ami ! Vous avez sauver ce camion d’une noyade bien fâcheuse. Qui sait quel dégâts vous avez éviter, vous avez sans doute par effet papillon, sauver le monde.

Bryan en profitait pour scanner avec ses yeux derrière ses lunettes, le visage de l’inconnu. Il essayait de voir s’il pourrait déjà trouver quelques informations sur lui. Si cet homme postait des photos de lui sur Insta, facebook ou Onlyfan, le Ghost-Hood le retrouverait facilement. En attendant, il lui tendit son plan de secours, à savoir son téléphone piraté ainsi que ce sandwich qu’il s’est efforcer de ne pas manger avant. Le « héros » remercia le notre en disant qu’il fut héroïque aussi à sa manière. Bryan imita Mickey pour manifester sa gène face à ce compliment flatteur.

-Oooh vous exagérez. J’ai juste récupérer votre portable, ce qui n’est rien en comparaison de vos prouesses des plus remarquables.

On avait déjà qualifié le Ghost-Hood de héros, défenseur des quartiers pauvres et symbole de l’anarchie voulant renverser l’ordre oppressive en place. Mais Bryan ne se voyait pas comme un héros, encore moins comme un symbole. Un rouage pour un grand projet qu’il espérait propice à tous. Mais bon.
Pour l’instant, l’homme cybernétiques n’était pas sur que cet homme soit réellement un super héros. Il ressemblait surtout à un civil voulant faire ce qui est « juste » peut être inspiré par ces gens volant à colles montant qui se pavanaient.

-En tout cas il est rare de voir des gens se bouger pour éviter un drame dans cette ville. On attend surtout l’intervention de nos chères gardiens justiciers. En êtes vous un ? Ce serait génial que j’en rencontre un !

Un peu direct sans doute, cela faisait partie de sa personnalité exubérante.