Indiscrétions au dîner - Minerva et Alastair Adams

Le bruit des talons raisonnaient sur le vieux plancher. L’ombre de la silhouette fine et élancée, se dessinait sur les murs de cette demeure à l’aspect ancien, mais qui respirait la richesse et la puissance. C’était une bien grande maison pour juste quelques âmes. La silhouette traversait ses pièces, allant droit devant elle. Les portes furent pousser avec une telle délicatesse, qu’on croirait qu’elles s’ouvraient d’elles même pour laisser place à un souverain, que quelque chose de magique flottait dans l’air, ou plutôt, composait l’aura de cette personne.

Grande, fine, la chevelure d’un or clair attachée à l’arrière, elle pourrait presque faire penser à une quelconque divinité antique, si elle ne paraissait pas aussi moderne avec cette tenue de ville grise qui en faisait une femme d’affaire. Le pas assuré et élégant, elle arriva à la dernière porte qui lui barrait son chemin, un ultime obstacle. De sa main blanche et délicate, elle tourna le loquet et poussa la porte de la paume de sa main.

Elle entra dans le bureau où une horloge à côté sonnait son éternel tic-tac comme si elle chantait le temps chaque seconde. Les murs furent tapisser de livres qui criaient au savoir et à la connaissance. Si la jeune femme était une férue de l’érudition, son intérêt se portait au meuble principal, un bureau sur lequel était affalé un homme, grand, maigre, le visage marqué par l’expérience des années, le nez plonger au milieu d’un amas de feuilles et de dossiers. La jeune femme approcha de l’homme en plein office, esquissant un sourire plein de malice.

"Je t'ai apporter une petite douceur afin de te récompenser de ce dure labeur."

Effectivement, elle apportait quelque chose, une coupe pleine de vin qu’elle posa au bord du bureau là où les dossiers n’avaient pas établit leur territoire.

La coupe posée, la jeune femme fit le tour toujours avec la même démarche, se mettant à l’arrière du siège de son maris, posant une main sur son épaule chétif, mais le regard, plonger au milieu de toutes ces feuilles riches en informations devant eux.

"Tu as fais des découvertes intéressantes ?" Demandait-elle avec un ton si mielleux, une douceur esquisse digne d’Aphrodite qui chercherait à envouté l’être tant désiré. Comme si elle avait besoin de ca, alors que ce pauvre vieil homme était tout aussi voué que le vieux Pygmalion pour Galatée. Mais il fallait ce qu’il fallait pour entretenir la flamme du désir.

Le vieil homme était totalement sous le charme de la jeune femme. C’était parfait. Par moment, Minerva aimerait bien se passer de quelques mièvreries mais elle ne contrôlait pas tout absolument. Après tout, elle était l’avatar de la nature et la nature elle-même avaient ses lois qu’il fallait respecter. En tout cas, quand son époux lui accorda quelques baisés sur ses doigts délicats, elle se contenta de juste lui sourire. Il n’y avait pas besoin de faire plus. Le plus important restait sur quoi travaillait son époux.

Juste des enfants, à venir pour certains. Cela pouvait paraitre comme futile, inintéressant. Mais pas forcément à rejeter. Minerva était une femme très patiente. Elle pouvait attendre de voir cette nouvelle progéniture grandir et découvrir ce dont ils étaient capable. Sans doute que l’un d’entre eux pourrait être l’élu qu’elle recherchait temps qui l’aiderait à bâtir ce projet olympien qui lui tenait tant à cœur. Alastair, tel un homme fou de son épouse et il l’était, interrogea avec les yeux amoureux sur la journée de sa chère et tendre.

"Une journée assez éprouvante. J'ai dirigée les médias pour qu'ils parlent de l'héroïsme de certains Spéciaux et de l'efficacité de l'O.R.D.E.R suite à l'attaque de ce mutant électrique. Mais les gens restent tout de même à cran."

Alastair avait pousser les dossiers pour laisser de la place à sa femme. Mais cette dernière ne s’assit qu’à moitié sur le bureau, osant faire glisser les documents confidentiels devant elle. La belle plante se contentait de juste les feuilletés, sans s’attendre à découvrir quoi que ce soit d’intéressant. Comme Alastair la dit, ils ne s’agissaient que d’enfants ou de bébés à naitre. Elle se souvenait que son don ne s’est manifester que vers l’adolescence. Un peu plus tard pour sa sœur. Et dire que cela faisait des siècles qu’elle mijotait ce plan, mais qu’elle a perdu presque mille an ou plus pour le lancer et que la, elle avait un peu le sentiment de repartir de zéros.

"Et leur parents alors ? Sais t’on de quoi ils sont capables ? Cela peut sans doute donné une idée de quoi s’attendre avec leur progéniture ?"

Ce que Minerva voulait savoir, c’était si une mère, ou un père de l’un d’eux serait intéressant pour elle. Un Spécial puissante, pouvant accomplir des miracles. Peut-être que oui, l’un d’eux indiquerait un pouvoir intéressant pour son enfant, mais les gènes sont si particuliers. Un qui lance du feu par exemple, peut avoir un enfant rapide par exemple. Minerva voudrait savoir si un rejeton lui sera utile, ou bien si elle pourrait se servir des parents. A voir. Dans ses projets, la créature devait constamment s’adapter avec le matériel qu’on lui donnait.

Repoussant donc le dossier à son tour, parlant d’un bébé venant tout juste de naitre, elle se tourna vers son maris, lui accordant quelques caresses. "Je me suis permise de congédier presque tout le personnel ce soir. Il n’y aura que toi et moi, et un dîner que j’ai préparer. Viens donc manger, nous parlerons de tout cela à table, ce sera plus confortable."

Minerva écouta son époux fou amoureux avec attention. Elle espérait découvrir quelque chose qui en valait la peine. Après tout, chaque naissance de super pouvait être l’annonce d’une sorte d’élu divin qui sera la clef des plans de la jeune femme de cinq milles ans. Un qui se révélerait prometteur. Mais peut-être qu’elle demandait trop à cet enfant. Elle faisait la même erreur peut-être que ces mortels qui préféraient voir des pouvoirs surpuissant pouvant raser villes et planètes. Mais même le pouvoir le plus modeste qui soit, pouvait accomplir de grande chose. Ce n’était qu’une graine, une jeune pousse. Mais entre les mains de la spéciale antique, cette dernière pouvait devenir un être puissant et redoutable. A voir ce que l’univers lui mettra sur son chemin pour y parvenir.

"Oh non ne le soit pas mon chère et tendre. Je trouve cela passionnant et je sais à quel point ton travail compte pour toi. C'est ce qui me plait chez toi." Lui murmurait-elle ces derniers mots de manière sensuelle à son oreilles, tout en soufflant une fine couche de pellicules dorés qui flottait dans l’air pour venir en Alastair.

Pour la suite, elle l’informa qu’elle avait préparer à dîner pour tous les deux. Une soirée rien qu’à eux. Pour lui faire plaisir ? Sans doute un peu, c’est surtout que Minerva avait l’art et la manière pour arriver à ses fins. En tout cas, l’initiative plaisait à son maris. Tout lui plaisait de toute façon. Tellement atteint par le « charme » de la blonde, elle pourrait lui proposer du saut en parachute, que sans doute il dirait la même chose. Le vieil homme l’embrassa sur la tempe en disant toujours avec ce ton mielleux qu’il avait de la chance de l’avoir. Elle lui accorda un doux sourire également.

"Allons, tu dis des bêtises. Tu es l’homme idéal pour moi."

Ce qui n’était pas faux, vu qu’elle avait besoin de lui pour ses plans. Sans doute aurait-elle put viser le chef de l’O.R.D.E.R mais ce dernier était beaucoup plus difficile à atteindre. Alastair avait lui aussi une bonne place dans l’organisation et fut plus facile à le posséder sous son emprise. Et Minerva devait faire attention à qui et comment elle appliquait ses pouvoirs. De nos jours, on était facilement surveiller de partout.

Elle tendit son bras, attendant que son bon Alastair le prenne comme un véritable gentleman. D’un côté, elle était un peu déçu que le vieil homme soit dépourvu de pouvoir et trop vouer à sa cause. Car il aurait sinon présentés des points intéressant pour devenir son roi. Mais bon, elle savait bien qu’une fois les effets des phéromones estompés, il redeviendrait l’homme froid et isolé qu’il était, rien d’intéressant.

Le couple se rendit donc à la grande salle à manger où était dresser un véritable buffer. Tous les deux allaient être servit comme des rois. Elle n’avait pas fait les choses à moitié. "Je t’en pries, prenons donc place, cela va être froid."

La belle blonde s’asseya avec grâce en bout de table. Elle avait toujours garder cette éducation noble et cet attrait pour le raffinement et le luxe. Quand elle avait put rejoindre le continent, le temps de s’y adapter et se faire une place fut difficile, mais grâce à ses « talents » elle n’eut peur de vivre dans le manque et la difficulté bien longtemps. Après tout, c’était une déesse non ? Elle méritait sans doute de vivre dans ce qui faisait de mieux, un peu comme cette demeure.

Alastair écarta la chaise pour que son épouse puisse s’y installer. Si le vieil homme aurait posséder quelques pouvoirs, il aurait était un compagnon intéressant pour la suite. Mais Minerva se souvenait de comment il était avant de le « charmer ». Il n’était en rien un homme violent et désagréable, plutôt quelqu’un qui n’était pas intéressé par le mariage et l’amour, encore moins au romantisme sans doute, ne vouant son amour qu’au travail. Les phéromones de la Spéciale des temps anciens pouvaient avoir des effets incroyables. Comme par exemple un temps où elle avait « charmé » Mussolini, le père du fascisme qui quelques temps s’était montrer doux et romantique avec elle, le temps qu’elle avait besoin pour démarrer une nouvelle vie. Comme quoi.

Les deux époux prirent donc place, Minerva, jambes croisées, un coude sur l’accoudoir de sa chaise, ne se précipita nullement sur la nourriture. Ce qui l’intéressait n’était pas de manger, mais de récupérer le plus d’informations possibles. Son chère et tendre justement, ne se priva pas d’ouvrir la discussion, abordant un sujet complexe. Il rapportait que les gens éprouvaient de plus en plus de ressentiments envers les spéciaux et que pour l’heure, Alastair ignorait ce que l’ORDER comptait faire. Minerva eut une moue songeuse.

"Tout cela à cause de ce... Voltage." Disait-elle d’un air dédaigneux. On pourrait croire que deux supers vilains pourraient s’entre aider et s’apprécier, mais déjà, Minerva ne se considérait nullement comme une méchante, en suite les criminels aiment rarement qui que ce soit, et ce Voltage nuisait grandement aux projets de la dame. "Il faudra le mettre hors d’état nuire au plus vite… Du moins l’appréhender. Y’a-t-il un dossier complet à son sujet ?" Minerva avait déjà accès à beaucoup de documents secrets sur les Spéciaux, mais avec son occupation elle ne pouvait pas tout lire rapidement. Surtout avec tous ces nouveaux mutants qui se révélaient. Mais il serait intéressant d’en apprendre un peu plus sur ce super vilain pour voir s’il était possible de le convertir à sa cause, ou s’il était une épine à retirer.

"Tu pourras dire à Atkinson que je m’emploie déjà à réparer quelques dommages. Deux spéciaux ont voulu l’arrêter et ont sauver des vies. Autant accentuer les faits sur leur héroïsme et blâmer ce criminel. Et surtout, mettre en avant la collaboration entre ces héros et l’ORDER. D’ailleurs, savons nous qui étaient ces justiciers ?"

Pour ses plans, Minerva avait besoin que la paix règne un moment et éviter à tout prix qu’une guerre n’éclate trop vite. Surtout qu’en ce moment, le risque était de voir ses semblables finir brider, que ce soit eux qui deviennent les esclaves et on sera loin de l’image idyllique d’un monde ressemblant aux Champs Elysées

Les derniers événements étaient vraiment fâcheux. Ils pouvaient nuire aux projets de la dame et si cela atteignaient des conséquences plus que dramatique, la blonde ne savait si elle aura encore la patience de mille ans pour tout recommencer depuis le début. Elle avait l’impression que depuis son absence du monde des humains, l’humanité était devenue plus… Stupide. Pas qu’elle eut une incidence sur leur quotient intellectuel, mais elle trouvait que les humains d’aujourd’hui ressemblaient plus à des enfants sauvages dénués de tout bon sens. Et quand ils possédaient des pouvoirs…
Ce Voltage était en tout cas une épine dans le pied. Ne sachant comment régler son cas, la belle blonde voulait en savoir le plus possible sur lui. Son époux lui rapportait tout ce qu’il savait. Son identité, son âge ainsi qu’un grossier résumé de sa vie. Tout cela donnait déjà à réfléchir pour l’ancienne déesse.

"Une personne qui semblerait avoir quelques tares mentales avec un passé compliqué et on l'accepte dans l'armée. Quelle bonne idée." Disait-elle d’un ton ironique. Pour elle, tout criait que cet homme était incontrôlable dès le départ. L’humanité creusait sa propre tombe. "Il est seul c’est déjà ca. Je me doute que l’on ne sait où il se cache." Sinon on l’aurait déjà appréhender non ? Mais Minerva se doutait que l’homme était intelligent et ne se laisserait pas capturer aussi facilement. Une intervention exigerait beaucoup de préparation pour éviter une nouvelle catastrophe.

Décochant un sourire, et si Alastair lui avait répondu de manière positive sur le possible endroit où Voltage pourrait se cacher, voila qui s’accorderait bien à la pensée de Minerva. "C’est sans doute le côté « agent de com » qui ressort mais… Ce serait bon pour l’image de l’agence et des Spéciaux s’ils collaboraient pour arrêter ce fou. Un Spécial héroïque, qui ne se la jouerait pas solo. Peut-être du camp Snyder." En disant ‘arrêter » supprimer lui plairait bien, mais Minerva ne voulait pas se débarrasser d’une pièce de l’échiquier trop vite. Elle aimait ce petit jeu où elle pouvait retourner les pièces contre le joueur lui-même. Impossible dans les règles ? Vous ne connaissez pas Minerva alors.

Parlant de héros, Minerva voulue en savoir plus sur ceux étant intervenu. Le journal en a à peine parler car l’homme et la femme prodigieux se sont volatilisés juste après comme des fantômes. De ce qu’elle comprenait, la femme serait celle qui aurait causer plus d’ennuis à Voltage. Intéressant. Minerva se demandait à quel point l’héroïne serait prête à se venger et si elle pourrait rejoindre son grand projet en échange de la tête de sa Némésis. Pourrait-elle être la fameuse héroïne qui secondera l’agence pour arrêter le criminel ? Risqué, elle pourrait plus suivre ses émotions que les ordres.

Elle en apprit bien plus sur elle. Light Scarab. Une archéologue égyptienne vêtu comme une divinité antique. Cela curieusement plaisait beaucoup Minerva. Elle aimerait en savoir un peu plus sur elle, si elle serait digne d’être son égale. Ou bien si juste l’objet qu’elle portait était la seule chose valant le coup. Pour le second héros, ce Frostbite, il avait un pouvoir intéressant aussi. Mais apparemment, il était moins porté sur l’action et se faisait plus discret. Moins courageux et combatif ? Voila qui serait bien dommage.

"J’aimerais beaucoup voir leur dossier. Quoi sait, je pourrais relever des choses intéressantes." Même si déjà avec ce qu’elle savait grâce à Alastair, elle pourrait faire ses propres recherches, mais c’était plus une question de faire gagner du temps.

Voulant bien toucher à son dîner, Minerva découpa avec minutie sa propre nourriture, prenant son temps car au final, ne pressait en ce moment.

"Dis moi. L’O.R.D.E.R les a déjà approcher ? Peut-être qu’ils pourront devenir de très bon atouts." Même si en voyant le résultat, on pouvait craindre la suite. Attrapant un verre de vin. "C’est bien beau que des héros se lévent pour protégés l’humanité, se souciant un peu de leur responsabilité. Mais ils paraissent si peu organisé, très solo. Il serait sage que les encourager à collaborer. Renforcer les groupes officiels, pousser ces derniers à s’unir. Qu’en penses*tu ?"

Minerva s’intéressait à tous ceux dotés de supers pouvoirs. Surtout sur ces deux héros qui sont intervenu pour stopper ce fou d’électricités. Ceci-dit, avec un peu de recule, la belle blonde fut sceptique concernant l’héroïne. Ne lui avait on pas dit que c’était grâce à un objet « magique » qu’elle détenait ses pouvoirs ? C’était curieux. Dans ce cas ce serait surtout cet objet qui mériterait son attention et pas Aya qui n’était qu’une simple mortelle tomber par chance sur un trésor des dieux. Enfin, l’épouse Adams devra se pencher dessus pour en savoir plus à ce sujet, à moins que son maris eut déjà toutes les informations dessus.
Mais avant, Minerva parlait plutôt de stratégie. L’idée qu’elle sous entendait à peine était de savoir si les héros puissent être recrutés, encadrés pour mener à bien des opérations et éviter de se prendre pour des cow-boys causant dommages sur dommages pour finir par devenir la l’opprobre de l’humanité.

Alastair n’y croyait pas trop on dirait. Il paraissait contre de cette idée que ceux dotés de pouvoirs soient recruter pour devenir de bons soldats. Il pensait que l’humanité ne devaient pas que se reposer sur les spéciaux, mais compter aussi sur les organismes de maintiens de l’ordre et de protection. De biens belles paroles, mais qui n’allaient pas dans le sens de Minerva. Les humains se protégés eux même ? Elle avait plus de mille ans d’expérience pour savoir que l’humain était incapable de se protégé lui-même. Que cela revenait à d’autres qui étaient… Trop immature car ils manquaient d’encadrement.

"Oui bien sûr. Mais que feront de simples policiers face à un ou deux voltages ? Des pompiers devant un spécial pyromane ? Les humains sont faibles devant une si dangereuse menace et cela est de la responsabilité des héros de les protégés devant ces démons. Seulement, nos anges gardiens sont pour la plus indisciplinés, un manque d’expérience flagrante. Veux-tu que rien ne change et qu’on continue de voir des humains brûlé vive et nos sois disant protecteur continuer à tout détruire et s’attirer la foudre du peuple ?"

Elle pourrait d’un claquement de doigt soumettre son vieil époux à son désire, mais ca ne sera pas la peine. Elle le bourrait déjà assez de phéromones et un surdosage précipité ne serait pas une bonne idée. De toute manière, ce n’était pas lui le grand patron. Elle pourrait se servir de son influence pour convaincre ce dernier seulement. Alastair voulant tout de même arrondir les angles, suggéra qu’il serait peut-être plus intéressant d’approcher ceux des principaux groupes que des indépendants voulant rester dans l’anonymat.

"Rester dans l’anonymat alors que vous avez toute leur vie dans des dossiers." Ironisa t’elle avant de s’attaquer à son assiette qui refroidissait, piquant la nourriture de manière boudeuse. "J’aurais bien approcher Captain Move. D’ailleurs il fait peu parler de lui en ce moment. Mais il semble m’éviter, du moins éviter tout entretiens." C’était dommage car le héros le plus populaire aurait été un candidat intéressant. Puissant, charismatique, Minerva aurait put tenter de le manipuler ou bien « l’envouter » pour qu’il accepte de devenir son nouveau roi. Mais l’approcher semblait si difficile. "Quant aux indépendants… Ils inspirent moins la confiance car ils sont plus… On ne sait pas qui ils sont et à qui ils rendront des comptes. La preuve avec ce qui c’est passé. Je peux couvrir un incident du genre mais ce n’est pas le seul. A un moment, même toute la puissance de ma persuasion ne suffirait pas."

A croire que l’O.R.D.E.R se contentait juste de passer le balais et se satisfaisait du chaos engendré. Sans doute que l’organisation voulait privilégié la liberté de tous, spécial ou non, mais Minerva avait une vision de l’avenir précise et cette forme de passivité ne l’arrangeait pas beaucoup. Peut-être était-ce la le signe qu’elle devrait passer à la vitesse supérieur ?

"Et concernant cette Light Scarab, tu mas dis que son pouvoir venait d’un objet particulier. Que peux-tu me dire de plus la dessus ?"

Captain Move était un choix plutôt intéressant. Malgré ce mouvement anti-héros en ville, il restait un des héros les plus populaire. Aimer, il incarnait la sécurité et le respect. Se laisserait-il convaincre par les plans de Minerva ? Si elle arrivait à lui présenter ses projets comme il faut, sans nul doute qu’il accepterait, pensant agir pour le bien commun. Et puis, cet attrait qu’il avait pour les caméras tout cela… Il pouvait facilement se laisser corrompre. Minerva aimerait le persuader ainsi, plutôt que d’user de ses dons, elle voulait un roi ayant toute sa tête, qui partagerait sa vision et serait un véritable appuie. Dans un sens, elle était pour le sens même du mariage, avoir un partenaire qui la seconde. Et non pas un simple pantin.

Son actuel mari, souligne que le super héros assistait chaque année au fameux gala de Sandodarité. Il est vrai que cette occasion puisse être propice pour une entrevue. Minerva y tenait à le rencontrer en personne au moins une fois. D’ordinaire, c’était une femme patiente, mais vu comment la situation évoluait dehors, elle avait peur d’être presser par le temps.

L’antique Spéciale s’intéressa aux deux indépendants précédemment mentionner. Son intérêt se porta particulièrement sur l’héroïne et l’origine de ses pouvoirs et désirait en savoir plus. Alastair l’informa donc qu’il s’agirait d’un artefact découvert lors de fouilles archéologiques. Minerva était familière de ce genre d’objets qui pullulait en son temps dans le monde. Un sourire maléfique se dessina sur son visage. C’était incroyable quand même de voir à quel point l’ORDER était au courant de tout sur tout le monde. Elle se disait qu’elle eut de la chance d’échapper à leur vigilance, ayant prit soin d’effacer ses traces et de profiter de ce savoir.

-Intéressant. La « magie » est une forme d’énergie ou de science comme une autre. Il vaut mieux ne pas la sous-estimé. Quant on connaissait un peu le personnage, il était normal qu’elle défende ce concept. Il serait intéressant d’en apprendre plus. A-t-on penser de lui confisquer cet objet ? Afin de l’étudier et peut-être le confier à quelqu’un de plus « expérimenté » ?

Alastair arrêta de manger et se mit à regarder sa femme. Une réaction étrange, peut-être qu’une partie de lui s’éveillait, mais Minerva ne s’en inquiétait pas. Au pire, elle forcera la dose et tout reviendrait dans l’ordre. C’est alors que le vieil homme confia regretter de ne pas trouver le temps de l’emmener en vacances, de son envie de bien faire pour elle. Il pouvait être attendrissant. Minerva eut pour lui un nouveau sourire, mais compatissant, quelque chose de doux.

-Allons mon chère, ne te lamente point. La vie que tu m’offres est largement plaisante. Et nous formons la meilleure des équipes toi et moi pour changer ce monde et le guider vers le meilleur. Je ne me sens nullement délaisser. En même temps elle n’avait qu’à claquer des doigts et son époux accourait alors.

En tout cas, Minerva se montrait si douce envers ceux charmé par ses phéromones. Par nécessité ou par nature, peu importe. En tout cas, quand elle a rencontré Alastair pour la première fois, le vieil homme n’avait aucune intérêt pour elle. Il était refermer, solitaire. Un ennui. La, il semblait plus ouvert, plus sentimental. La Spéciale se disait qu’elle lui avait certainement rendu service. Peut-être est-ce pour cela qu’elle voulu exprimer de la tendresse pour ce vieil homme. Elle ne le détestait pas, aucun mépris vu qu’il lui était utile.

-Dis moi, j’ai deux petites questions amusantes à te posée par curiosité. La première est de savoir… Si tu avais le choix, quel super pouvoir aimerais-tu posséder ? Et ma seconde, si tu rencontrais un être surpuissant pouvant accorder le moindre de tes vœux, que souhaiterais-tu ?

Ce genre d’objets, elle connaissait bien. Il en existait plusieurs à son époque dont on vouait un culte. Des reliques « magiques ». Elle savait donc de quoi on parler à cet instant et ses yeux se remplirent de convoitises. Elle aimerait en savoir plus à son sujet, l’étudier, voir quelles étaient ses réelles capacités et comment l’utiliser pour ses propres fins. Alors, Minerva « suggéra » s’il serait opportun de le récupérer et voir s’il serait bon ton de le confier à quelqu’un de plus « méritant ». Toujours pleins de guillemets avec cette femme. Pensait-elle à elle comme nouvelle propriétaire du scarabée sacré ? Pourquoi pas. Elle ou quelqu’un de dévouer.

Cependant, Alastair semblait y mettre quelques doutes à ses projets, du moins présentaient-ils quelques objections. Déjà, pour ca il fallait s’adresser à une autre branche de l’organisation. Mais il confirma que les principes de l’ORDER sont chancelante, qu’un rien suffirait à tout faire basculer vers un régime plus totalitaire, que l’ORDER pourrait facilement sans doute prendre bien trop de pouvoir et imposer une forme de régime despotique. C’était bon à savoir, Minerva s’en doutait et elle saurait en tirer partit. Pour l’instant, elle ne pouvait pas se contenter d’un refus ou se laisser barrer la route par un obstacle. Ce qu’elle désirait, elle l’avait.

-Je ne doute pas des intentions de l'O.R.D.E.R. J'ai confiance en son utilité. D'ailleurs, pour le bien de tous il faut parfois prendre des décision pragmatiques. Ce collier justement, entre de mauvaises mains pourrait devenir une arme dangereuse. Et si cette archéologue n'arrive même pas à l'utilisé pour neutralisé un premier vilain rencontré... Il vaut mieux quelqu'un de plus apte.

Minerva n’avait pas vraiment de considération pour l’humaine. Si elle n’était qu’une mortelle sans pouvoir de base, elle n’était aucunement utile à ses plans. Assez ironique quand les projets de la Spéciale était de protégé l’humanité avec sa nouvelle Olympe. Mais dans sa première partie de son plan, les humains n’avaient qu’un rôle mineur, le plus important restait les autres porteur du gêne spécial. Elle était donc plus qu’intéressé par le collier de Light Scarab et des capacités de Frostbite. Il faudra qu’elle se penche sur son cas aussi d’ailleurs.

Voila que ce sujet si sérieux, fut mit de côté où Minerva se laissa aller à la curiosité enfantine en posant des questions à son époux. Ils étaient mariés, mais en vrai elle ne le connaissait pas plus que ca et était curieuse de connaitre ses réelles pensées derrière les phéromones qui lui privaient de toutes volontés propres. Était-ce encore une stratégie pour obtenir quelque chose ? Ou bien pouvait-elle s’attacher à quelqu’un rien qu’un peux ? On pouvait dire plein de chose sur elle et ses ambitions de modifiés le monde à son image, mais Minerva n’était pas une femme sans cœur non plus. La réponse de son mari l’amusait bien, c’était tout lui et s’il se doutait qu’il faisait face à une femme qui mentait justement.

-Un pouvoir intéressant. Et puissant qui te donnerait une longueur d’avance sur tes ennemis. Certains qualifierait ca de sixième sens.

Concernant le souhait, Alastair répondit un monde en paix, voila quelque chose qui touchait l’ancienne enchanteresse. Elle aussi courrait après cette utopie, œuvrait depuis au moins plus d’un siècle pour y parvenir. Elle pouvait comprendre ses doutes, ses inquiétudes. La ce n’était pas un homme drogué qui parlait, mais bien quelqu’un qui ouvrait son cœur, et qui ne l’aurait pas fait s’il n’était pas drogué. Quelle ironie. Minerva était sensibilisait par la pensée de son mari et c’était avec une tendresse envoutante qu’elle lui répondait.

-Je te comprends parfaitement. J’ai le même souhait que toi. Voir un monde en paix. Un endroit où les gens ne risqueraient rien et que ceux ayant des dons soient respectés et assument leurs responsabilités. Je ne crois pas qu’un monde sans Spéciaux soit la réponse par contre. L’humanité se déchire toute seule à la moindre crise. Car elle n’a plus aucune autorité, aucun être sage et puissant pour les guider et rassembler. Le monde est livré à lui-même et encourager à la peur et la haine.

Le monde Grec antique regorgeait d’être surpuissant, pourtant beaucoup de cités se sont livrés la guerre sans avoir besoin d’eux. Ca, Minerva l’avait vue, vécue et à même découvert la seconde guerre mondiale. C’est face à tout ce chaos qu’elle s’était convaincue du bien être de sa mission, et elle aurait put y arriver sans doute si sa sœur ne l’avait pas faite prisonnière sur une île garder par une puissante Spéciale.

Au moins il n’acquiesçait pas à chaque fois facilement. Il le pourrait en prenant une bonne bouffée du parfum de son épouse. C’est juste que la, ca rendait les conversations plus intéressante et changeait des éternelles dévotions des hypnotisés de la magicienne. Enfin, de la spéciale antique. Mais aussi agréable que puisse être un échange, Minerva aura ce qu’elle désire, d’une manière ou d’une autre. Cet objet « magique » était intéressant et la belle plante désirait pouvoir l’étudier de plus près. Voir s’en emparer afin de l’utiliser à ses propres fin. Cette héroïne n’était qu’une mortelle faisait joujou avec un outil des dieux. Une femme indigne d’un tel honneur. Donc voila son plan, réussir à approcher de mystérieux collier pour l’un, et voir si elle pourrait modelé ce Joseph, ce Frostbite.

-Nous sommes la justement pour permettre à ce monde de changer. Tu fais déjà beaucoup mon chéri et un jour tu verras, tu constateras les fruits de ton dur labeur et sera fière du monde que tu auras contribuer à créer.

Avec son aide bien entendu. Alastair était un pion essentielle dans la stratégie de la Spéciale. Sans lui, sans quelqu’un comme lui plutôt, Minerva n’aurait pas atteint ces sommets aussi vite. Sans doute aurait-elle trouver un autre pantin, mais son époux fut d’une aide incroyable. Et qui sait, si jamais les phéromones ont cesser de fonctionner sur lui et que le monde sera remodelé par Minerva, il appréciera de voir ce beau paradis où les Spéciaux seront les rois certes, mais assumeront leur rôle de protecteurs. Minerva à leur tête bien entendu.

Quelques mots tendres accordée à sa femme. C’était dû aux phéromones, mais c’était un plaisir que de les entendre. Elle espérait que l’homme qu’elle choisira comme roi, se montrera aussi affectueux sans avoir besoin d’être « charmer ».

-C’est un équilibre que je cherche à fortifier justement. Et il faut rassurer les humains, les rassembler.

Pourquoi pas un héros comme Move qui incarnerait l’espoir et la sécurité comme un Superman ? Cela marcherait sans doute, un super héros incarnant l’espoir oui, ca aiderait beaucoup Minerva dans ses plans. L’O.R.D.E.R pourrait aussi devenir ce symbole d’ordre. Mais ce serait une puissance humaine qui aurait le contrôle, c’était moins souhaitable. Au mieux l’organisation et ses hommes seront une manœuvre, une armée pour ces nouveaux olympiens.

L’heure tournée, l’horloge criait déjà minuit. Comme le temps passe vite. Minerva aurait aimer encore discuter avec son époux, mais le vieil homme avait besoin de dormir. Le désavantage de la mortalité. La belle blonde ne connaissait pas ca, son lien symbiotique avec dame nature lui permettait de se régénérait et perdurer aussi longtemps que la planète vivrait. Une image, qui n’était pas aussi fausse que ca. Enfin bon, Minerva avait déjà assez d’informations utiles pour réfléchir et concocter un plan, plusieurs déjà se proposer dans son esprit calculateur.

-Tu as raison. Bonne nuit mon tendre. Je vais rester ici pour réfléchir un peu encore. Oh et n’oublie pas de prendre le fortifiant que je t’ai laisser sur ta commode. Fait maison, cent pour cent naturel. Dors bien.

Qu’on se rassure, le fortifiant en était bien un. C’est qu’elle avait besoin de lui en pleine forme alors et assurait sa bonne santé, repoussant les contraintes de l’âge pour son homme. D’ailleurs, a-t-on souvenir qu’il fut malade ou subissant le moindre mal physique depuis qu’ils sont mariés ?