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| | Everything is blue except bruise feat Gabriel | |
| | Auteur | Message |
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Messages : 87 Date d'inscription : 14/10/2022 | Sujet: Everything is blue except bruise feat Gabriel Ven 22 Sep - 23:19 | |
| @Gabriel Bolaño Elle sortit du taxi payé par l’aéroport avec sa valise, remercia le chauffeur et parti. Affreuse. Cette journée avait été tout simplement horrible pour l’espagnole. Mathilde ne savait pas comme elle faisait pour tenir debout après toutes ces petites catastrophes. Entre le passager grognon, l’enfant qui avait pleuré tout le long du vol car sa mère le punissait, Fatiguée, ses cernes se mêlaient au maquillage qui s’était quelque peu détérioré. On n’avait pas idée de demander à une quarantenaire d’effectuer un court courrier en à peine vingt-quatre heures. Quelques mèches de cheveux fuyaient le chignon de la blonde, se rebellant contre le système. En passant devant un miroir, Mathilde Jenkins se demanda où était passée sa jeunesse d’antan. Aux oubliettes comme les belles années passées aux côtés de son mari, certainement. Les idées noires, la mère de désormais deux enfants – dont l’un qu’elle hébergeait comme s’il était son fils chez elle- était tout de même heureuse de rentrer. Elle n’avait qu’une hâte : se prendre une bonne douche chaude. Elle n’espérait jamais de voir un repas préparé. Thomas, son fils, aimait tendrement sa mère mais avait beaucoup mieux à faire. Une mère espérerait qu’au moins son enfant serait studieux, apprenant ses leçons, travaillant en avance sur des exposés. Néanmoins, l’hôtesse de l’air n’était pas dupe. Thomas avait treize et commençait doucement une rébellion silencieuse. Malheureusement, la veuve ne pourrait rien faire pour tenter d’éradiquer cette bête qui grandissait. Souvent en déplacement, absente en raison de son second travail, la voleuse était peu disponible. Et aujourd’hui ne faisait pas partie des exceptions, exténuée, elle espérait que cette crise n’exploserait pas aujourd’hui. Non, aujourd’hui était un très mauvais jour pour que son garçonnet débute sa prise de position. Quelques fois, elle aimerait tout simplement qu’il revienne le bambin si mignon qui riait aux éclats. Qu’il était loin ce temps bénit. Traînant sa valise à roulettes, elle remerciait l’inventeur d’avoir existé, elle arriva devant l’escalier de son immeuble. Maintenant, c’était épreuve du fessier qui l’attendait, du regard de madame Parkinson et de son mari sur ses moindres faits et gestes, du chat peureux et d’éventuels mégots laissés par un charmant voisin. Voisin ou voisine, Mathilde n’avait pas l’étoffe d’un détective, ni d’un justicier ou d’un policier. Elle laissait le grand bandit sévir dans la saleté la plus totale, laissant un sol garnit de cendres de cigarettes et un doux parfum de tabac traîner là. Les yeux verts regardèrent d’un œil apeuré l’épreuve à venir. Elle souffla puis se dirigea lentement vers les escaliers, croisant les doigts pour que sa valise ne se déguerpisse pas. Ou encore qu'un voisin un peu encombrant la pousse. Certains avaient une force à ne savoir qu'en faire. « Oh. » fit-elle assez surprise en voyant son voisin. Elle laissa sa valise dans un coin et se rapprocha de lui. « ¿Está bien? » demanda-t-elle un peu inquiète en voyant la figure du brun. Tu vas bien ? Dans son sac à main, Mathilde sortit un paquet de mouchoir, l’aspergea d’un peu d’eau et posa le tout sur ce qui ressemblait à un bleu que s'était fait l’homme. Ce qui était singulier c'est que celui-ci se trouvait sur la figure. La quarantenaire voyait mal cet homme être un grand maladroit. Elle s'imaginait encore moins celui-ci se prendre la porte d'un placard, quoique plausible. « ¿Han encontrado por fin al hombre que pintaba el suelo de color alquitrán? » tenta de deviner l'hôtesse de l'air. Tu as enfin trouvé l'homme qui repeignait le sol couleur goudron ? La blonde était assez surprise de voir l’homme revenir ainsi. D’habitude, les passagers n’étaient pas si violents envers Gabriel Bolaño . De plus, l’hôtesse de l’air voyait mal le chauffeur se laisser faire. Peut-être était-ce la raison pour laquelle celui-ci avait désormais un œil au beurre noir. Au moins, ça jurait avec ses yeux. «Si querías maquillarte, creo que te olvidaste del otro ojo. essaya-t-elle pour lui faire naître un sourire. » Si tu voulais te maquiller, je pense que tu as oublié l'autre oeil.
Le maquillage charbonneux était un peu passé de mode. Néanmoins, la femme n'avait jamais vu l'espagnol tenter de sublimer son visage par les soins qu'utilisaient en général les femmes. Et Halloween n'était pas pour maintenant. Les yeux verts de la femme se posèrent un peu partout autour. Aucun voisin ne semblait giser sur le sol. Personne ne paraissait être venu en aide au pauvre Gabriel Bolaño. Personne n'avait donc remarqué cet oeil au beurre noir à part elle ?
« A menos que quisieras impresionar a una mujer. Pero no pensaste en seducir a una enfermera. Es una pena, ella te habría brindado atención gratuita. » dit-elle en constatant l’absence d’une possible conquête de l’homme dans les parages. A moins que tu n'aies eu l'envie d'impressionner une femme. Mais tu n'as pas pensé à séduire une infirmière. C'est dommage, elle t'aurait fourni des soins gratuitement. Finalement, c'était elle qui faisait l'infirmière. Cela ne lui changeait pas de son métier d'hôtesse de l'air. Elle faisait donc une heure supplémentaire avec son voisin. | |
| | | Messages : 39 Date d'inscription : 14/08/2023 | Sujet: Re: Everything is blue except bruise feat Gabriel Sam 23 Sep - 22:46 | |
| feat. @Mathilde Jenkins
Sa journée n'avait pas été de tout repos. Entre les clients impolis et impatients et les cow-boys qui croient que la route leur appartient, Gabriel en serait presque venu à regretter sa vie d'avant. Et puis, un peu avant le crépuscule alors qu'il était seul dans son véhicule, il avait entendu une annonce sur la fréquence de la police. Il savait qui avait entre 15 et 30 minutes devant lui entre le repos et l'arrivée de la police sur les lieux. Il lui en fallu moins pour atteindre l'endroit indiqué, changé à la va-vite en el Puma. Les rues, il les connaissait comme sa poche, il savait où garer son taxi, par où passer pour échapper aux caméras de surveillance des commerces alentours et arriver à temps au bon endroit avec en prime l'effet de surprise. Ce qu'il ignorait cependant, c'était la carrure de l'agresseur et ses capacités physiques. Parce que clairement, ce gars n'était pas ordinaire.
Gabriel avait hérité la génétique de son père, sa résistance et sa force. Il avait vite désarmé son adversaire et le regrettait presque à présent que celui-ci utilisait ses poings. Parce qu'il avait un sens de l'honneur trop intrusif, Gabriel s'en chargeait à mains nues lui aussi, ses sabres bien rangés dans son dos. Une idée à la con... mais on ne découpe pas un homme pour avoir volé un sac. S'il avait pour lui son agilité, le gars en face n'en déméritait pas. Pas aussi agile que le puma, d'avantage du genre lourdaud, il aurait cependant trouvé parfaitement sa place sur un ring de catch. S'aidant du mur de l'étroite ruelle pour prendre son élan, Gaby finit quand même par trouver le point faible du gars : une attaque par les airs. Il lui retombe dessus comme un félin sur sa proie et le met à terre. Ne perdant pas une seconde de son soudain avantage, il parvient à lui lier les mains dans le dos, une corde solide en guise d'attache. Il le tire alors fermement pendant qu'il essaye de se débattre et l'attache à un poteau en acier. Il a à peine le temps d'entendre les sirènes s'approcher avant de filer dans l'autre sens, laissant la suite des opérations aux mains des autorités.
[...]
Lorsqu'il approche enfin de chez lui après sa journée de travail, il espère ne croiser personne. Il a bien vu son oeil dans le rétroviseur et senti, une fois l'adrénaline descendant, qu'il va avoir un oeil au beurre noire pour quelques jours. Fait chier... A croire qu'il est passé sous une échelle ce matin... Gabriel est malchanceux aujourd'hui puisqu'en entrant dans le bâtiment, il tombe sur sa voisine. Ce n'est pas qu'il n'a aucune envie de la croiser, leurs échanges sont toujours très amicaux et il peut en plus parler avec elle dans sa langue natale. Le problème c'est qu'il la croise là, maintenant. Adieu la discrétion
- Ca va bien.* Tu parles... comme si elle était dupe. D'ailleurs, elle réagit assez vite à son état et prouve bien qu'elle est mère de famille. Ses réflexes ne la trompent pas.
- ¿Han encontrado por fin al hombre que pintaba el suelo de color alquitrán? Est-ce que son oeil a vraiment cette couleur là ? Il devrait s'en inquiéter.
- Si querías maquillarte, creo que te olvidaste del otro ojo. Il esquisse un sourire, amusé par cette comparaison. Il doit avoir l'air malin dans cet état...
- La vendeuse m'a dit que c'était ma couleur, mais finalement j'ai abandonné mi-chemin. Je n'étais qu'à moitié convaincu.*
Tant qu'il peut l'éloigner de la vraie question, à savoir "Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ?" c'est gagné. Il n'a qu'une envie, rentrer chez lui, commander quelque chose à manger, se laver en attendant que le livreur n'arrive et se laisser comater devant la télé, pas de devoir réfléchir à une excuse pour son oeil, pas aujourd'hui. Il y songera demain matin sans faute.
- A menos que quisieras impresionar a una mujer. Pero no pensaste en seducir a una enfermera. Es una pena, ella te habría brindado atención gratuita. Ce n'est pas le plus doué en drague, mais il sait que dans 90% des cas un oeil au beurre noir est plutôt un red flag, sauf peut-être pour celles aiment jouer les infirmières justement... La réflexion de Mathilde le fait sourire. C'est un peu le serpent qui se mord la queue, non ? Se faire un oeil au beurre noir pour draguer une infirmière pour qu'elle soigne cet oeil au beurre noir...
- Tu penses ? Mince... Du coup, je te dois combien pour le mouchoir et l'eau ? *
*en espagnol dans le texte.
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| | | Messages : 87 Date d'inscription : 14/10/2022 | Sujet: Re: Everything is blue except bruise feat Gabriel Sam 7 Oct - 13:07 | |
| « Muy caras, estas cosas son de un avión que debe valer unos...35 dólares? »dit-elle en réfléchissant. Très cher, ces choses-là proviennent d’un avion ce qui doit valoir environ … 35 dollars ?La vie était chère. On oubliait souvent que les prix d’un produit à l’aéroport l’étaient encore plus. Certainement une manière de faire du profit, des bénéfices puisque tout était fait pour. « Por producto, por supuesto.» précisa-t-elle. Par produit bien entendu. La plaisanterie y est. Fort heureusement, Mathilde est loin d’être aussi radine qu’elle devrait l’être. La blonde compte tout de même ses sous. Croise les doigts pour obtenir des missions bien mieux rémunérés. Néanmoins, celle-ci doit faire ses preuves. On lui fait confiance mais elle doit révéler son plein potentiel. Elle le sait, elle n’hésite plus à utiliser son donc sur des passants, passagers. « No sé si lo sabías. En 1987, American Airlines decidió retirar una aceituna de un plato para pasajeros de primera clase. Calcularon un ahorro de más de 40.000 dólares. Así que imagina el coste de un paquete de pañuelos y un poco de agua. Je ne sais pas si tu le savais. En 1987, la compagnie American Airlines a décidé d’enlever une olive d’un plat pour les passagers en première classe. Ils ont estimé une économie de plus de 40000 dollars. Imagine donc le prix d’un paquet de mouchoir et d’un peu d’eau. » l’informa l’hôtesse de l’air.Elle revint rapidement sur ce bleu. Il devrait certainement prendre un sachets d’haricots verts congelés. Ou même prendre du fond de teint pour cacher ce bleu. La blonde préféra revenir sur un sujet plus drôle, plus apte à prêter au sourire, à la bonne humeur. « ¿Y por qué no probar con otro color? Parece que los ojos marrones pueden portar cualquier cosa. ¿Qué tal el rosa? Tengo una bolsa de maquillaje conmigo, podría terminar este trabajo inacabado. » dit-elle continuant leur petit manège. Et pourquoi pas tenter avec une autre couleur ? Il paraît que les yeux marrons peuvent tout porter. Pourquoi pas du rose ? J’ai une trousse de maquillage avec moi, je pourrais terminer ce travail inachevé.La mère de famille ne comprenait pas comment cet homme avait pu se faire ce genre de choses. S’il avait eu un accident quelconque il le lui aurait dit. D’un côté, l’espagnole s’inquiétait pour son compatriote. Gabriel n’était pas un homme malade ou faible il était plus que bien portant et ne semblait pas traîner dans de sombres histoires. D’un autre côté, son voisin n’était ni son meilleur ami, ni un gamin qui avait besoin d’aide. Et quelque part, ce n’était pas ses affaires. Madame Jenkins ne se voyait pas être l’âme d’une héroïne. Une voleuse, une tueuse c’était ce qu’elle était devenue. Absente, débordée, fatiguée, lassée de la vie également. Elle ne voyait pas non plus défendre la veuve et l’orphelin pour contre balancer ses mauvaises actions. Loin de là. Elle avait déjà deux grands garçons à gérer. Un adulte en plus serait de trop pour elle. Surtout si elle devait l’héberger. « Si quieres parecer raro, también puedes ser completamente raro. Pero es cierto que podrías disimularlo todo con el pelo largo… que no tienes. Lo único que tienes que hacer es ocultar tu perfil, espero que sea el mejor que se salvó. » continua-t-elle le petit jeu tout en prenant doucement la figure du brun par le menton. Si tu veux paraître bizarre autant l’être complètement. Mais il est vrai que tu pourrais cacher le tout avec des cheveux longs… que tu ne possèdes pas. Tu n’as plus qu’à cacher ton profil, j’espère que c’est le meilleur qui a été épargné. Elle bougea le visage dans les deux sens et se fit sa propre opinion. Elle trouvait que définitivement, c’était bien l’autre côté son meilleur profil. Il n’avait pas eu de chance du tout dans sa mésaventure. «Te habría puesto una venda. Pero dado el alcance de este... maquillaje, sería mejor usar vendajes. Al menos estarás listo para Halloween. ¿Un faraón no significa nada para ti? No. Tengo mejores. Imhotep de la película La Momia Regresa. Definitivamente podrías encontrar a la pareja O'Connel para desfilar. Así podrás volver a hacer el otro lado sin ningún problema. » poursuivit-elle d’un air enjoué. Je t’aurai bien donné un pansement. Mais au vu de l’envergure de ce… maquillage, il vaudrait mieux utiliser des bandages. Au moins tu seras prêt pour Halloween. Un pharaon ça ne te dit rien ? Non. J’ai mieux. Imhotep du film Le retour de la momie. Tu pourrais certainement trouver le couple O’Connel pour parader. Tu peux donc te refaire l’autre côté sans problème. La femme au chignon décida de changer de sujet. Elle sentait que sa formation d’hôtesse de l’air prenait le dessus. La quarantenaire lui aurait bien demandé s’il avait besoin de dormir ; ce qu’il devait avoir très certainement envie comme tout être humai ; mais elle savait qu’elle ne pourrait rien faire. A la limite, le faire dormir ici par terre. Non, elle ne pouvait certainement pas soulager la douleur de celui-ci. Son don était inutile pour ce genre de situation. «Aparte de tu repentino deseo de perfeccionar tu imagen, ¿está todo bien en el edificio? ¿Sin incidentes importantes? » interrogea-t-elle l’homme. À part ton envie soudaine de parfaire ton image, tout va bien dans l’immeuble ? Pas d’incidents majeurs ? Le sujet de conversation venait vers quelque chose qui intéressait beaucoup plus la veuve. S’intéresser à la vie de son quartier, des nouvelles quotidiennes qui pouvaient affecter celui-ci. Mathilde était particulièrement sensible à tout ce qui touchait les personnes dotées. Elle tentait d’obtenir des informations sur certains cas, leur violence, la répression qui allait naître. Intérieurement, l’hôtesse de l’air savait qu’elle devait se cacher pour mieux protéger sa famille. Ses fils étaient l’une de ses premières pensées. Loin d’être satisfaite par la vie qu’elle menait, l’adulte qu’elle était tentait tant bien que mal d’élever ces deux enfants, de leur donner une certaine sécurité. «Había oído de… ¿cómo se llama la vieja musaraña? Ya conoces al que se sienta en lo alto y te llama sí o no. ¿Sabes... está casada con el viejo que siempre usa la misma camisa?... ¡Su nombre también se me escapa!» réfléchit-elle intensément pour trouver l'un ou l'autre nom. J’avais entendu de la part de… comment s’appelle la vieille mégère ? Tu sais celle qui se place bien dans les hauteurs et t’apostrophe pour un oui ou non. Tu sais... elle est mariée au vieux monsieur qui porte toujours la même chemise ?... Son nom m'échappe également!L’une des plus grandes bavardes de l’immeuble avec Mathilde. Toutefois, cette femme était dotée d’un caractère effroyable. Certaines mauvaises langues disaient même que lorsqu’elle maugréait dans sa langue ; personne ne savait dans quelle langue celle-ci parlait ; elle jetait d’effroyables sort sur ses voisins. La blonde avait bien du mal à savoir sur quoi les rumeurs se basaient. Selon elle, la vieille commençait tout simplement à perdre la boule, la faute à la vieillesse. « Había oído de… ¿cómo se llama la vieja musaraña? Ya conoces al que se sienta en lo alto y te llama sí o no. ¿Sabes... está casada con el viejo que siempre usa la misma camisa?... ¡Su nombre también se me escapa!» questionna-t-elle d’un air quelque peu inquiet. Elle disait que les prix des loyers de l’immeuble risquaient visiblement d’augmenter d’ici l’année prochaine. Tu sais quelque chose ?Sa deuxième pensée était entièrement réservée à tout ce qui concernait l’argent. Et plus particulièrement au combat qu’elle menait de front avec les dettes que lui avait légué son mari décédé. Apprendre de n’importe quelle source que les prix allaient augmenter n’arrangeaient guère les histoires de la blonde. | |
| | | Messages : 39 Date d'inscription : 14/08/2023 | Sujet: Re: Everything is blue except bruise feat Gabriel Mar 31 Oct - 0:40 | |
| feat. @Mathilde Jenkins
- Muy caras, estas cosas son de un avión que debe valer unos...35 dólares? Léger moment de panique dans son regard. Que..quoi ? 35 dollars ? Il sait les prix dans les avions exorbitants mais il ne s'attendait pas à autant. Elle a vraiment acheté ça là-bas ? Il faut être pratiquement désespéré pour ça... ou n'en avoir rien à faire de ses sous. Mais Mathilde ne roule pas sur l'or, sinon elle ne vivrait pas dans ce bâtiment.
- Por producto, por supuesto. Bug de cerveau. 404 error. Gabriel espère bien qu'elle plaisante, qu'elle exagère ses prix pour lui foutre la flip et c'est plutôt réussi. Voilà sur quoi les super-vilains doivent se concentrer...
Elle lui explique alors l'histoire de l'olive. C'est plutôt impressionnant et ça fait cher l'olive... Est-ce qu'il a le droit de faire un prêt à la banque pour la rembourser ?
- ¿Y por qué no probar con otro color? Parece que los ojos marrones pueden portar cualquier cosa. ¿Qué tal el rosa? Tengo una bolsa de maquillaje conmigo, podría terminar este trabajo inacabado.
- Tu l'as aussi acheté dans l'avion ? *Dit-il sur le ton de la rigolade. Le prix des maquillages n'est déjà pas donné sur la terre ferme alors dans les airs... Est-ce que le rose est une couleur qui lui irait bien ? Il a quelques doutes bien qu'il est persuadé que ça amuserait grandement Mathilde de faire le test. Ses garçons doivent probablement refusés qu'elle joue à la poupée sur eux, est-ce qu'elle cherche à se consoler sur Gabriel ? Il s'imagine déjà avec des couettes ridiculement petites dans ses cheveux attachées par des élastiques fluos avec d'énormes perles en plastique tout aussi fluos dessus. Ca aura le mérite de le changer de sa tenue de super-héros... Il lui faudrait un nouveau nom du genre "La tornade multicolore".
Mathilde continue de plaisanter sur son état, lui prenant maintenant la figure pour le dévisager comme s'il était un petit enfant. Déformation maternaliste ? Il est persuadé que s'il s'était rendu chez sa mère elle aurait fait pareil, l'engueulant probablement au passage pour l'état dans lequel il s'est retrouvé. Mathilde au moins lui épargne la leçon de morale.
- Je comptais plutôt opter pour un déguisement de panda, ça me coutera moins cher en bandages.*
L'hôtesse de l'air préfère changer de sujet et lui demander les dernières nouvelles de l'immeuble. C'est qu'il s'est passé par mal de choses ces derniers temps par ici. S'il n'est pas du genre à se mêler de la vie des gens et plutôt du style à rester très discret sur la sienne, il aime cela dit assez bien ragoter avec Mathilde. Cet immeuble c'est un peu comme une émission de téléréalité pleine de rebondissement pour eux.
- La petite Kelly n'est plus avec son petit copain. Tu sais, celui qui faisait un boucan monstre avec sa moto. Je crois qu'il l'a trompé avec sa meilleure amie ou quelque chose comme ça... * Information de première importance ! (ou pas) Au moins à présent il ne viendra plus les réveiller passé minuit en faisant vrombir son engin sous les fenêtres et en criant le prénom de la pauvre Kelly pour qu'elle se décide enfin à descendre le rejoindre.
Elle lui parle alors de la mégère. Il y en a plusieurs dans le bâtiment. Heureusement elle lui précise de qui il s'agit, ce qui arrache un petit roulement d'yeux à Gabriel en souvenir de l'attitude de la vieille en question.
- La chemise grise à rayures ? Brenda et Bobby ? *
Ces deux là exaspèrent pas mal de gens dans l'immeuble. Bien qu'ils ne soient pas particulièrement méchants, ils sont du genre ronchons quand les choses ne vont pas dans leur sens et Brenda est une vraie commère qui, on ne sait par quel miracle, connait tout sur tout le monde ici...
Gabriel fait non de la tête lorsqu'elle lui parle de l'augmentation des loyers.
- Je n'ai pas entendu grand chose la dessus. Elle m'en a aussi vaguement parlé mais elle n'était pas très sûre. Je crois avoir compris qu'il risquait d'y avoir des travaux dans l'immeuble, sur les escaliers de secours je crois et que du coup on allait devoir passer à la caisse. Mais les loyers ? Non je ne pense pas. Ou rien de significatif. *
Il se met à réfléchir. Il y avait bien quelques propriétaires qui avaient voulu vendre les appartements qu'ils faisaient louer à un type mais ce dernier s'était désisté et les autres offres n'étaient finalement pas intéressantes. Est-ce qu'ils allaient augmenter les prix des loyers pour compenser ? Il avait quelques doutes la dessus.
- Elle t'a raconté quoi à toi ? Elle a peut-être eu de nouvelles informations depuis la dernière fois que je l'ai vu. Mais vu l'état de l'immeuble et des appartements, ce serait presque criminel de nous faire payer plus. *
Est-ce que ça gênerait vraiment les propriétaires ? Non.
*en espagnol dans le texte.
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| | | Messages : 87 Date d'inscription : 14/10/2022 | Sujet: Re: Everything is blue except bruise feat Gabriel Ven 15 Déc - 15:03 | |
| «No, te estoy haciendo caminar. No te voy a hacer pagar por eso, veamos.» Non, je te fais marcher. Je ne vais pas te faire payer pour cela voyons. Un sou est un sou mais tout de même, la blagueuse n'en est pas rendu à faire l'huissier de justice. Pas encore. Pour l'instant elle vole les riches ; voler les pauvres serait contre productif que pourrait-elle dérober une télévision marchant uniquement avec des coups répétés ; et reste hôtesse de l'air. Le tout lui assure une petite sécurité financière. Les dettes ne s'accumulent pas, c'est déjà ça. En revanche, les prix autour d'elle augmentent. Que la vie est si cruelle et si chère de nos jours! «Non, heureusement mon cher. Mais les prix sont incroyables à l'aéroport. C'est pour cette raison qu'il faut TOUJOURS acheter les produits aux supérettes à l'extérieur de l'aéroport. Ou avant de prendre l'avion. On devrait vendre des trucs là-bas made in America. Un peu comme les produits Made Here de l'acteur blond là.» propose-t-elle en l'air. No, afortunadamente querida. Pero los precios son increíbles en el aeropuerto. Es por esto que SIEMPRE debes comprar productos en tiendas de conveniencia fuera del aeropuerto. O antes de tomar el avión. Deberíamos vender cosas hechas en Estados Unidos. Un poco como los productos Made Here del actor rubio. Les idées de ce genre sont des promesses en l'air, du vent somme toute. Créer une marque, vendre des produits Mathilde pourrait certainement le faire. Néanmoins, loin d'être une économiste elle sait pertinemment qu'il déjà de l'argent. Après il faudrait du temps pour gérer l'entreprise. Bref, tout un tas d'inconvénients que l'hôtesse de l'air ne souhaite pas gérer. Elle a déjà bien assez de problèmes à gérer sa double vie. Un troisième emploi serait contre productif pour sa santé mentale mais également pour sa relation avec ses enfants. L'idée du panda esquisse un sourire à la quarantenaire. L'idée de voir son voisin se déguiser en panda l'amusa. Et puis, n'est-ce pas également l'une des lubies des jeunes ? Vient alors quelques brides d'images mêlant culture asiatique, memes,... L'espagnole serait ravie de voir son voisin ainsi déguisé pour le prochain Halloween. Il va falloir qu'elle se mette d'accord avec sa fils pour que l'un d'entre eux le prenne en photo. La nouvelle de la rupture de la jeune fille la ravit. Son sommeil remerciait ce goujat. Bien que les heures que Mathilde passait au sein de son canapé lit soient faibles, celle-ci ne supportait pas les voisins qui ne pensaient pas à son bien-être et plus particulièrement à son sommeil. Toutefois, ne disait-on pas un de perdu et dix de retrouvés ? Des gouttes de sueur paraissaient se former. Oh non, il ne fallait absolument pas qu'un nouvel amoureux ravive ces bruits d'antan! «Oh mon dieu. Dieu merci. Je rêvais de lui coller je ne sais quoi dans son moteur assourdissant. Je me suis retenue. Imagine, s'il l'avait joué à la Roméo. J'espère que le prochain aura un engin plus silencieux. On devrait nous-mêmes lui trouver quelqu'un, pour notre silence. Non mieux. Il faut la faire déménager. Autre part. Loin. Très loin. Un mariage avec un prince d'une autre contrée ça devrait lui plaire.» Oh Dios mio. Gracias a Dios. Soñé con meter algo en su motor ensordecedor. Me contuve. Imagínese si lo hubiera jugado como Romeo. Espero que el próximo tenga una máquina más silenciosa. Deberíamos encontrar nosotros mismos a alguien para nuestro silencio. No es mejor. Tenemos que moverla. Otra parte. Lejos. Muy lejos. Un matrimonio con un príncipe de otro país debería agradarle. Encore une fantaisie qui ne risquerait pas d'arriver. On se mariait avec sa classe sociale. Bien que la jeune fille soit mignonne comme un cœur Mathilde doutait de sa capacité à interagir avec une personnalité royale. Peut-être qu'avec un peu de chance, en oubliant une pantoufle de verre, celle-ci arriverait à trouver chaussure à son pied. Gabriel donna le nom de ces fameux voisins. Elle sut qu'il avait la bonne réponse. Elle claqua des doigts comme si elle avait eut la fameuse révélation. «Oui c'est cela! Comme les glaces là!" s'exclama l'espagnole.» Erreur de Mathilde qui confond la marque Ben & Jerry's* ¡Sí es este! ¡Como el helado de ahí! Lorsque son voisin lui demanda de quand datait ses informations, la maman tenta de trouver la date exacte de cette conversation. «Mon information date d'il y a une semaine et demie ou deux si je ne me trompe pas. Je n'ai plus trop la notion du temps avec mes longs courriers.» se plaignit-elle. Mi información data de hace una semana y media o dos si no me equivoco. Ya no tengo mucho sentido del tiempo en mis recorridos largos. Elle reprit rapidement là où elle en était, tentant de mettre de l'ordre dans de minces souvenirs: «Elle me disait que ça devrait augmenter. Peut-être qu'elle faisait référence aux travaux. Mais avec la fin de l'année le loyer devrait également suivre le même cours je crois. Dommage que le salaire ne suive pas le même chemin. Mais bon, il faut dire qu'on a vraiment besoin d'aménagements. S'ils pouvaient faire quelque chose sur le coût en énergie ou même changer les ampoules ce serait déjà pas mal. Je pense que nos factures seraient quelque peu réduites.» déclara-t-elle. Ella me dijo que debería aumentar. Quizás se refería a las obras. Pero creo que a finales de año el alquiler también debería seguir el mismo curso. Lástima que el salario no siga el mismo camino. Pero bueno, hay que decir que realmente necesitamos mejoras. Si pudieran hacer algo con respecto al costo de la energía o incluso cambiar las bombillas, sería bastante bueno. Creo que nuestras facturas se reducirían un poco. D'autres solutions lui étaient venus à l'esprit lors de cette information. Plusieurs fois, la blonde avait effectué des recherches pour un autre appartement. Néanmoins, la quarantenaire n'avait rien trouvé. Rien ne semblait accueillant, pas trop cher ou trop loin d'un aéroport. «Ou alors changer d'appartement serait probablement une solution. Mais je n'en ai pas trouvé de viable. On n'a pas de rats ou de cafards comme ceux de l'immeuble vert. Celui qui est près de l'italien, le mec aux pizzas. Je me dis que ça pourrait être bien pire. Ou alors...» O quizás cambiar de apartamento sería una solución. Pero no he encontrado ninguno viable. No tenemos ratas ni cucarachas como las del edificio verde. El que está cerca del italiano, el pizzero. Me digo a mí mismo que podría ser mucho peor. O entonces... La blonde regardait à droite, à gauche comme si celle-ci était espionnée par une quelconque personne maléfique- ou un voisin très bavard- puis elle se pencha vers son voisin, sa main droite du côté de sa bouche. «Tu sais, ils croient tous qu'elle lance des sorts. Si c'était une vrai sorcière, ne pourrait-elle pas faire en sorte de charmer les propriétaires pour que le loyer reste inchangé ? Je crois que ça arrangerait tout le monde cette histoire au final.» finit-elle par chuchoter. Ya sabes, todos creen que ella lanza hechizos. Si fuera una verdadera bruja, ¿no podría convencer a los propietarios para que mantuvieran el alquiler sin cambios? Creo que esta historia calmaría a todos al final. Ne sait-on jamais. L'espagnole croyait à certaines superstitions. Mais au fait que sa voisine soit une sorcière ? Elle en doutait cruellement. Une sorcière aurait certainement choisi un endroit plus boisé. La blonde se redressa, bien décidée, rangea dans une poche le mouchoir. Celui-ci finirait bien dans une poubelle, madame avait des manières même si ce n'était pas le cas de certains. et reprit son bagage roulant. «Bon maintenant ça devrait aller. On ne va pas faire comme les jeunes, on ne va pas rester cent cinquante ans jusqu'à ce que maman nous appelle pour dîner. Tu veux boire quelque chose ? Je dois avoir de la sangria, de l'eau ou même du jus de fruits.» demanda-t-elle en pointant l'escalier. Bien, ahora debería estar bien. No vamos a hacer como los jóvenes, no nos vamos a quedar ciento cincuenta años hasta que mamá nos llame a cenar. Quieres beber algo ? Debo tomar sangría, agua o incluso zumo de frutas. | |
| | | Messages : 39 Date d'inscription : 14/08/2023 | Sujet: Re: Everything is blue except bruise feat Gabriel Lun 26 Fév - 21:58 | |
| feat. @Mathilde Jenkins
- Non, je te fais marcher. Je ne vais pas te faire payer pour cela voyons.* Il arbore un visage soulagé. Ouf, bientôt il allait devoir mettre la maison de sa mère en hypothèque, parce que lui n'est que locataire.
Vendre des produits comme cet acteur... Gabriel arque un sourcil, en pleine réflexion. C'est faisable mais pour que ce soit assez rentable assez vite, ne faudrait-il pas être justement aussi acteur ? Ou célébrité ? Même s'il se décidait à révéler son lien avec son alter ego Vigilante, il ne serait pas assez populaire. Peut-être n'est-il justement pas assez... blond pour y parvenir.
Envoyant le sourire sur le visage de Mathilde, Gabriel regrette presque de lui avoir parlé de panda. Heureusement, il parvient à détourner son attention en lui parlant des potins du bâtiment. Deux vraies pipelettes...
- Oh mon dieu. Dieu merci. Je rêvais de lui coller je ne sais quoi dans son moteur assourdissant. Je me suis retenue. Imagine, s'il l'avait joué à la Roméo. J'espère que le prochain aura un engin plus silencieux. On devrait nous-mêmes lui trouver quelqu'un, pour notre silence. Non mieux. Il faut la faire déménager. Autre part. Loin. Très loin. Un mariage avec un prince d'une autre contrée ça devrait lui plaire.*
Gaby ne peut s'empêcher de rire. Il imagine bien Mathilde sortir de chez elle folle de rage et surtout à bout, en chaussons en lapins pour bousiller le moteur de la moto (si on peut encore appeler ça comme ça) du gars.
- Si on la fait déménager, il faut s'assurer que le prochain locataire soit plus discret. Peut-être un sourd ? Non non, il risque de mettre de la musique à fond sans s'en rendre compte... Quelqu'un avec une hypersensibilité auditive ? Mais pas trop non plus, il pourrait venir nous casser les pieds.*
Trop de points à prendre en compte. Et si l'appartement était jugé trop insalubre et juste plus occupé ? Non, même insalubre il serait loué...
- Mon information date d'il y a une semaine et demie ou deux si je ne me trompe pas. Je n'ai plus trop la notion du temps avec mes longs courriers. * Peut-être était-il plus à jour qu'elle ? Il ne saurait dire.
Une grimace se dessine sur le visage de Gabriel tandis qu'elle lui parle de l'immeuble vert. Il plaint les personnes qui y vivent mais c'est peut-être préférable à la rue, non ? ...non ?... En tout cas le jour où une épidémie de peste se répandra en ville, c'est sans doute par la qu'il faudra commencer les recherches...
- Tu sais, ils croient tous qu'elle lance des sorts. Si c'était une vrai sorcière, ne pourrait-elle pas faire en sorte de charmer les propriétaires pour que le loyer reste inchangé ? Je crois que ça arrangerait tout le monde cette histoire au final.* Gabriel prend un air faussement choqué. Comment ça, une bruja ?
- Elle le fait peut-être déjà, et elle ne nous dit rien pour nous voler notre argent... Tu ne t'es jamais demandé comment elle se paye son parfum qu'on sent depuis les escaliers ?*
Mathilde l'invite chez elle pour boire. S'il ne la connaissait pas comme il la connait, il jurerait qu'elle essaye de lui tendre un piège. Heureusement, ce n'est pas le genre de Mathilde. Ou peut-être l'est-ce ? En tout cas pas avec lui, heureusement...
- Je te suis ! On va finir par prendre racine ici.* peut-être même littéralement vu l'état du bâtiment. C'est peut-être loin de l'état de l'immeuble vert mais ce n'est pas non plus l'endroit le plus propre de la ville...
- Tu veux que je t'aide ?* Il lui indique sa valise qu'elle traine avec elle.
Gabriel lui emboite donc le pas dans les escaliers espérant ne pas croiser trop de monde, il ne manquerait plus qu'on vienne les questionner dans les escaliers ou sur un pallier. Ce n'est pas qu'il n'a pas envie de discuter avec d'autres personnes mais il n'a pas... envie. Devoir réexpliquer son état ? Non merci. Etre reparti pour un quart d'heure de discussion sur tout et n'importe quoi ? Non, il n'y a qu'avec Mathilde qu'il apprécie de perdre ainsi son temps, surtout après une mission un peu chaotique...
*en espagnol dans le texte.
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| | | Messages : 87 Date d'inscription : 14/10/2022 | Sujet: Re: Everything is blue except bruise feat Gabriel Ven 16 Aoû - 0:15 | |
| Gabriel, tel un chevalier servant se propose à porter la lourde charge. L'hôtesse de l'air, trop contente d'avoir quelqu'un pour l'aider, acquiessa .Tant pis s'il trouvait cela lourd. La blonde profitait de la galanterie de son voisin ou de ses manières d'homme. L'un ou l'autre elle s'en fichait, peut-être qu'un jour plus personne n'offrirait ces simples services.
«Volontiers. J'aurai aimé que ce soit mon garçon mais il préfère de loin ses copains que sa très chère mère. Ne fais jamais d'enfants sauf si tu aimes être déçu et laissé comme une vieille chaussette lorsqu'ils se sentiront trop mature. Ah non. En plus tu ne penses qu'à ton enfant, tu t'inquiètes de leur sort tandis qu'ils vivent leur meilleure vie. C'est pas une vie d'être parent! » se plaignit-elle d'un air désespéré.* en espagnol
Montant les escaliers, elle entendit une musique qui venait de l'étage du dessus. Visiblement, ils ne craignaient pas de devenir sourds. Elle vérifia qu'il n'y avait personne en tenant la poignée. Non, c'était bien fermé, c'était déjà ça. Son fils avait déjà oublié de prendre ses précautions. Mathilde avait pu retrouver la porte presque grande ouverte, invitant les voleurs à entrer. Par pur bonheur, il n'y avait pas grand-chose à voler. Qui oserait même voler dans l'un des quartiers les plus pauvres ? Elle tourne=a la clé dans la serrure, ouvrant la porte, entrant dans l'espace, faisant signe à l'invité d'entrer.
«Thomas ?» tenta-t'elle, espérant presque que son petit réponde.
Pas âme qui vive. Enfin, si on se basait sur les sons émanant de l'entrée. A la place, l'adolescent avait eut l'audace de laisser traîner son sweat sur la table. Eh oui, visiblement le panier à linge sale était d'une inutilité à toute épreuve. Le rangement n'était peut-être pas l'une des priorités du collégien mais ceci rassurait sa mère. En effet, ce petit désordre indiquait bien que sa descendance était toujours dans les parages.
«Chouette, on va pouvoir être tranquilles. Alcool ou boisson un peu moins mouvementée ? Je dois...» s'arrêta-t-elle en marchant vers le frigo.* en espagnol
En ouvrant la porte, elle pu découvrir que certaines denrées alimentaires avaient bien été entamées. Au moins, Thomas était un garçon qui se nourrissait . Ce serait aussi bien s'il jettait les paquets qui ne possèdaient plus l'aliment en question. Elle saisissait l'ancien paquet où résidait du gruyère et chercha des yeux les boissons qu'elle pouvait proposer à son invité du jour.
«Limonade, canette de coca, perrier, eau gazeuse...»* en espagnol
La quarantenaire dirigea son index vers le haut d'un placard. Forcément, il fallait savoir cacher aux yeux indiscrets ce genre de substances. Thomas grandissait vite, elle devrait peut-être penser à renouveler les nouvelles cachettes afin qu'il ne découvre pas celle-ci.
«Calvados, whisky, rhum, poiré... Je peux même te faire un mojito si tu le souhaites.»* en espagnol
Elle tint deux verres, souhaitant mettre le sweat sur une chaise, le retira de sa main libre, remarqua, avec horreur, des papiers de bonbons cachés sous celui-ci. Elle remit rapidement le sweat cachant le crime de mon fils. Qu'allait donc penser Gabriel ? Mon dieu! Elle savait que trop bien ce que certains pouvaient bien penser lorsque elle laissait mon fils; certes non sans avoir une voisine le surveillant; par leurs regards. C'était déjà assez cruel de subir ça de la part d'inconnus mais si cela venait de Gabriel... elle ne saurait comment elle se sentirait! Elle tenta une habile diversion rapide, le temps de faire disparaître les preuves.
«Oh, tu peux juste mettre la valise près de la porte jaune s'il te plaît ? Ainsi, on ne sera pas trop encombré. Merci par avance!» dit-elle afin d'occuper son invité.* en espagnol
Oh, elle aurait une très grande discussion avec Thomas. Avant, elle devait nettoyer ou du moins mettre le bazar dans une poubelle. La scène se passa avec une certaine vitesse. Elle posa les deux verres, enleva le sweat, mit tous les paquets de bonbons dans la poubelle. Ayant caché les armes du crime, l'hôtesse de l'air reprit son calme; quoiqu'étant un peu essoufflée, et finit de préparer nos boissons.
Dès que son hôte revint, la blonde lui présenta son verre et l'invita à s'asseoir sur le clic-clac.
«Je ne sais pas si cela va te réjouir mais la grande famille va quitter le nid. Tu sais, les Goodnig. Apparemment ils se sentent à l'étroit surtout depuis que la mère est tombée enceinte. C'est dommage, ils étaient polis et leurs fils étaient tous sympathiques. Mon préféré c'était Jordan, celui qui joue au basket et se débrouille bien en mécanique. Crois-tu qu'ils auraient pour une fois une fille ? La mère m'a dit qu'elle espérait après avoir eut 6 garçons. Moi je parierai sur un garçon.»* en espagnol
La commère avait appris cela par cette charmante voisine, coiffeuse à domicile. Une heureuse nouvelle qui ne la rassurait pas. Qui allait prendre sa place était la grande question. Et comme disait le fameux dicton: on sait ce qu'on perd, pas ce qu'on gagne. | |
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| | | | Everything is blue except bruise feat Gabriel | |
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