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Sujet: Un passé pas si lointain - ft. Zorah Salib Mar 1 Aoû - 21:34
Un passé pas si lointain...
Feat : Zorah Salib
- À demain, Joe !
Ouais. C'est ça. À demain… Quel est son nom, déjà ? Henry ? Nathan ? Lincolm ? Peut-être Doug… Martin ?
Peu importe. Je ne prends même pas la peine de mémoriser le prénom de mes collègues, ça ne veut pas. C'est comme cette foutue liste de burger…impossible. À croire que ça n'a aucune importance.
Ça n'a aucune importance.
Et pourtant, ce job, c'est le seul qui ait voulu de moi et c'est le seul qui me permet de ne pas me retrouver à la rue cette nuit. Alors, peut-être devrais-je moins m'en battre les couilles en commençant par imprimer une bonne fois pour toute le nom de ses menus de merde et ensuite commencer à montrer un peu d'intérêt envers ceux qui partage ce travail tout aussi merdique. Un effort, Joe. Rien que ça pour se sentir…mieux ? Y a rien à faire. La seule chose qui m'intéresse c'est de rentrer dans ma chambre d'hôtel, allumer la télévision et boire jusqu'à oublier cette vie de raté.
Ouais. J'ai tout foiré et ce à chaque fois que je me dis que je vais faire mieux.
Harvey avait peut-être raison: je ne suis rien.
C'est vrai que je n'étais peut-être pas si mal au fond de cet entrepôt, à craquer des systèmes. Au moins, personne ne faisait chier. Pas comme aujourd'hui, avec ce type qui m'a prit la tête pour un soda trop froid; ou encore avec cette gamine qui se plaignait de ne pas avoir assez de sauce dans son burger et cette mère complètement poussé à bout par le mécontentement de son fils parce qu'il avait eut le même jouet dans son menu qu'il y a deux semaines…et merde ! Allez tous vous faire foutre !
Je hais ce travail…et tout ce qui va avec. "À demain…" Mais tais toi, quel que soit ton nom. Fermes-la. Je t'ai supporté, toi et tes blagues pourris pendant tout le service, cette enthousiasme que je ne pige même pas…bordel, mais lâchez-moi, bande de c-
- Hey ! Tiens. Mais ne serait-ce donc pas notre "petite Joe" ?
Un type à travers ma route. Bordel de merde. Je le reconnais…
- Clyde…pas encore en prison à ce que j'vois…
Clyde Fegley. Un de la nouvelle petite troupe de Harvey. Un couillon parmi les couillons. Sa présence me rend assez mal à l'aise, ou plutôt m'inquiète…même si ce gars n'est pas un puit d'intelligence, il reste néanmoins vicieux. Et de plus, il m'a toujours détesté.
- Qu'est-ce que tu fous ici ? Je lui demande avec toute ma…sympathie que je peux lui cracher à la gueule. - Oh rien…je prenais un peu l'air…et puis c'est marrant, mais l'autre jour on parlait de toi… Ce sourire trompeur. Il m'a suivi. C'est sûr. Et je parierais même que…il n'est pas seul. Bonne intuition, Joe…mais trop tard. Deux gars sont déjà derrière moi. Un étau se resserre. Décidément, on ne tourne pas la page aussi facilement. D'un geste qui se voulait discret, Clyde Fegley donna un signal aux deux autres pour me choper, mais Harvey aurait dû les prévenir: je suis aussi hargneuse derrière un écran que dans ce genre de situation.
Je me suis jetée dans la seule issue qui se présentait à moi: une ruelle. Je courais sans trop savoir où cela allait me mener. J'ai mis toutes les chances de mon côté pour freiner la poursuite des trois molosses derrière-moi. Poubelle, palette, j'envoyais tout à travers le chemin pour les ralentir. Allez les gars, voyons si vos injections de stéroïdes vous donneront raison. Pour le moment, je garde la distance…jusqu'à tomber face à putain de mur. Cul de sac. Et merde. Fais chier.
- Viens là espèce de garce… Résonna la voix de Clyde derrière. Paniquer n'était pas mon genre, mais là. J'avoue. J'étais dans une sacrée merde. Alors, tant pis. J'allais devoir faire face…avec un peu de chance, les chiens qui aboient ne sont pas forcément très méchants.
- Elle est là… Il rageait déjà. Il semblait avoir eu un petit coup de chaud. Bientôt, les deux autres arrivèrent, tout aussi essoufflés par cette petite mise en bouche. Tu vas m'donner ce que Harvey réclame…ensuite j'te fais la peau !
Tiens. Tiens. Apparemment, j'ai quelque chose qui semble important.
Sujet: Re: Un passé pas si lointain - ft. Zorah Salib Sam 19 Aoû - 13:02
La brune a faim. Armée de son voile d’un peu d’argent, celle-ci s’élance. Tant pis si papa et maman seront fâchés de voir leur fille manger autre part que chez eux. Zorah en a franchement marre de manger les plats gentiment préparés par ses parents. Quelque part elle rêvait de malbouffe. Un repas fait en à peine 5 minutes mauvais comme tout mais où son estomac serait rempli en à peine un quart d’heure. Pendant le chemin elle vit un panneau.
« Venez comme vous êtes. Putain quelle idée de merde! »hurla-t-elle.
Elle frappa la pancarte de sa seule main en état, de rage. Ce n’était ni le premier et ce ne serait ni le dernier à subir le courroux de la trentenaire.
La femme tenta de se calmer. D’une part parce qu’un panneau ne rendait pas les coups c’était donc un adversaire inutile. D’autre part, les gens autour semblaient terrifiés. Le panneau n’était pas tombé certes mais on pouvait y voir une sorte de fissure assez significative. Ce n’était pas non plus le moment de se faire remarquer. Elle savait pertinemment qu’elle serait moins remarquée que cette Hope qui avait sa page instagram. Ou encore qu’une autre célébrité. Zorah avait été dans le domaine sportif et à part ceux qui avaient pu participé aux J.O. peu connaissaient les noms des athlètes et encore des femmes sportives. Ses pas l’éloignèrent du panneau jusqu’à attirer son attention vers ce qui semblait une course poursuite. Ces hommes qui courent lui font remonter de douloureux souvenirs. Comme la perte de son membre le plus précieux. Ses sourcils froncent. Elle sait qu’elle ne devrait pas se trouver par ici ou qu’elle devrait appeler. C’est plus fort qu’elle. Ses pieds sont emportés par une vague d’imprudence. Déterminée, la trentenaire comprend qu’il y a une infériorité numérique de base. La femme au voile compte trois hommes contre ce qu’elle considère être une adolescente.
« J'vous dérange pas bande de connards? » interpelle-t-elle.
La musulmane laisse ses deux bras dans les poches de son manteau. Elle sait que s’ils s’aperçoivent de sa main en moins, ceux-ci découvriront une faille en elle. Et Zorah n’est pas quelqu’un qui se considère comme faible ou qui souhaite être considéré comme telle. De sa main encore existante, elle serre dans son poing des clés, celles de son ancien casier de boxe et de la salle où celle s’entraînait jadis.
« Venez un peu m'voir. Ce s'rait dommage de ne pas savoir s' partager. Et puis trois contre une gamine. C’est dégueulasse vous n'croyez pas ? » interroge-t-elle.
Zorah adore la bagarre, c’est une manière pour elle d’exulter toute sa colère. Toutefois, un instant de raison lui vient en tête. Il faut leur donner une limite de temps. Les effrayer. La dernière fois, elle avait face à elle un doté.
« Oh d’ailleurs. J’le dis comme ça. J’ai d'mandé à un passant d’appeler la police. Ils risquent d’arriver d’une minute à l’autre. Faites en sorte de me finir vite fait. » leur annonça-t-elle en leur souriant d’un air moqueur.
Deux d’entre eux considèrent Zorah et décident de se partager leurs adversaires. Deux d’entre eux se tournent vers la musulmane et cherchent au sol des objets pour se battre contre elle. L’un casse une bouteille de verre, l’autre prend un bout de bois. Les jeux sont faits. La brune sort sa main avec sa clé. Elle est prête à tout pour leur donner la raclée de leur vie.
P.S.:
Voici ma réponse. Si problème il y a, viens me mp. J'espère que ma réponse va te satisfaire ^^ J'ai lancé les dés pour un peu de hasard dans ce sujet ici j'espère que cela te conveindra!
Joëllyn Warren
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Sujet: Re: Un passé pas si lointain - ft. Zorah Salib Dim 20 Aoû - 2:10
Un passé pas si lointain...
Feat : Zorah Salib
J'avais beau avoir décidé de ne plus m'intéresser aux affaires de Harvey et sa bande, mais j'étais à la fois curieuse de savoir ce qu'il voulait tant et que je devais avoir en ma possession: un code wifi, peut-être, je pensais totalement ironique.
- Clyde…tu vois bien que je ne sais pas de quoi tu m'parles. Je lui dis, comme si je m'adressais à un crétin. Y avait qu'à voir sa tête de mauvais gangster, il portait la bêtise sur son visage, je me demande encore comment il peut encore être en vie. Quoi qu'il en soit, il va falloir la jouer fine pour se sortir de cette affaire.
"J'vous dérange pas bande de connard ?"
T'es qui toi ? Et les trois autres doivent se demander la même chose, vu la manière dont-il se retourne vers elle. Clyde m'observe, m'interrogeant du regard, genre comme si je la connaissais. Et voilà qu'elle les provoque, maintenant, c'est moi où les gens sont devenus fous depuis les derniers évènements ? Clyde ordonne à ses deux moutons de se charger de la nouvelle, tandis qu'il s'apprête à me passer à tabac, mais aussitôt retourné que je lui retourne un coup avec un couvercle à poubelle que je venais de prendre pendant qu'il regardait ailleurs. L'impact fit résonner un "Ding" métallique, le déstabilisant quelques secondes pour me permettre de me glisser sur le côté, mais même si Clyde n'avait rien dans le ciboulot, il fallait lui reconnaître une certaine résistance et ce n'est pas un coup de couvercle qui allait l'assommer. Je sens sa main m'agripper la jambe pour me faire tomber. Le chute est lourde, mais l'adrénaline me force à me retourner pour voir son gros poing s'abattre sur moi. Je le devance avec un coup de pied dans l'entrejambe pour qu'il me lâche et me montre enfin qu'il n'était pas si insensible que ça.
Il m'insulte au passage, se tenant les parties. Tous les mêmes, des muscles pleins les bras, mais rien dans le pantalon. Je me relève, prêt à me casser et peut-être songer à entraîner l'inconnue caché sous son voile, mais cette brute de Clyde s'élance et me charge d'un coup d'épaule qui m'envoie contre un mur. Je grimace sous le choc assez violent et à peine remise que je sens ma nuque se faire pincer par la main de mon adversaire, je libère un cri de douleur et soudain il me fige violemment au sol. Je m'écrase comme une merde et je sens déjà le goût du sang dans la bouche. Je tente de me traîner péniblement sur le bitume humide, mais Clyde me colle son genoux dans le dos, laissant tout son poids s'immobiliser avant de me tirer la tête en arrière. Bordel, c'est vraiment pas le grand amour entre nous.
Je peine à respirer, j'ai l'impression qu'il est à deux doigts de m'arracher le crâne du reste de mon corps. Tirant de toutes ses forces et me courbant le dos en arrière, avec cette question redondante qu'il me crache à quelques centimètres de mes oreilles.
Sujet: Re: Un passé pas si lointain - ft. Zorah Salib Sam 2 Sep - 18:00
Les deux décident de frapper ensemble. C’est loin de déplaire à la musulmane. Néanmoins, les objets dont ils se dotent sont loin d’être fragiles. Elle connaît les risques, elle devrait partir, loin afin d’éviter la moindre blessure. Toutefois, quelque chose au fond d’elle la pousse à rester. Mettre la raclée de leur vie à ces mecs ça la met d’une humeur assez joyeuse.
« Pour une fois qu’ils se décident à attaquer à deux. C’est vraiment con les films. »dit-elle avec sarcasme
Zorah met un coup de pied au plus proche et se baisse pour éviter le coup du second. Le premier hurle de douleur tandis que le second réitère une seconde attaque. L’américaine réplique par une mandale dans le visage de celui-ci. Choqué, il ne s’attendait pas à un tel répondant. Les deux hommes se regardent l’un et l’autre. Zorah en profite pour les frapper. Elle n’hésite pas à profiter des courts moments. Coup de pieds, poing dans la face de l’autre. La combattante se recule de quelques pas ; pour se reposer mais également pour regarder ce qu’il en est de l’autre fille.
« Putain, elle s’débrouille bien la chtiote. » s’exclama-t-elle.
Perdant de vue ses deux assaillants, elle reçoit une raclée de l’un d’entre eux. C’est cela lorsqu’on se déconcentre trop longtemps. Zorah jure alors que les deux autres jubilent. A terre, ils savent qu’ils ont une chance. Toutefois, c’est sans compter sur la trentenaire, adepte des combats, qui n’a pas dit son dernier mot. Sans aucun remord, celle-ci fiche un coup dans l’entrejambe de l’un de ses adversaires. Pour le second, celle-ci lui file un coup de boule. Mauvais choix puisqu’elle se retrouve, tout comme l’homme accablé d’une terrible douleur. Celui qui se tenait son entrejambe entreprit de se servir de son objet, de sa bouteille sur la femme. Il tenta de la frapper sur son bras. La violence de ce geste enleva une partie de la manche de l’ancienne boxeuse. Surprit, il constata l’absence de main.
« Pas d’pot, c’tait le mauvais. » ricana-t-elle
Avec toute sa force, la femme lui frappa dans le visage, le mettant K.O. Il tomba en arrière, presque raide mort. La femme voilée se retourna contre le second qui lui lança à la figure son bout de bois.
« Putain. » hurla-t-elle.
Un coup qu’elle n’avait pu éviter, ni avec son bras, ni par son attention. Elle sentait avoir régressé. Son constat la mettait en rogne. Zorah détestait plus que tout se sentir faible. Surtout lorsqu’on lui rappelait cette absence insupportable. A terre, on en profite pour la rouer de coups. Il fait un mauvais choix, celui d’arrêter pour reprendre l’objet qu’il avait lancé tantôt. La sportive, bien qu’étant en mauvais état, se releva. Dans son poing, elle enlaçait sa clé et donna un violent coup de poing dans le dos de l’homme. Il tomba à terre, inconscient.
« Un de moins. » murmura-t-elle plus pour elle-même.
Elle prit le bout de bois, s’amena derrière l’homme qui s’en prenait à la jeune fille. Il était obsédé par des réponses que pouvait lui donner la jeune femme aux cheveux courts. Zorah, n’écoutant que son courage – à moins que ce ne soit son envie irrépressible d’avoir le dessus sur son adversaire- tapa avec force l’homme dans la tête. La musulmane lâcha un grognement, le coup avait été aussi dur pour sa main. Mais pas que. Zorah sentait encore des douleurs sur ses membres supérieurs et inférieurs ainsi que sur son visage. Demain, des bleus surgiraient par milliers.
« Relève-toi gamine. » lui dit-elle tout en montrant sa main pour l’aider.
Ses yeux noirs regardèrent les hommes à terre, certains émettaient des râles de douleur.
« J’sais pas pourquoi ils voulaient tous te taper sur la gueule. C’pas intelligent. Casser la figure de quelqu’un pour qu’elle cause. On a vu mieux. » dit-elle en se raclant la gorge.
Elle crachat un molard sur l'homme par terre, s’éclaircissant la gorge. La brune n'avait aucun remord de traiter les personnes qui s'en prenaient aux gamins. Aucune excuse n'était acceptable.
« On va sa casser de ce cul-de-sac avant qu’ils s’réveillent et soient à nouveau sur ton cul. Va au poste de police l’plus proche et appelle tes darons pour qu'ils viennent te chercher. » lui ordonna la trentenaire.
Au loin, elle entendit quelques mouvements. L'un d'entre eux commençait à se relever, son comparse était loin de se mettre debout. L'homme qui s'était chargé de la jeune fille émettait des grognements. Pour le faire taire; et parce qu'il l'énervait; la brune asséna un bon coup de pied. Cela ne fit qu'accentuer le bruit, ce qui exaspéra l'ancienne boxeuse.
« J'crois c'est r'parti pour un autre putain de tour. J'crois qu'ils ont pas compris que j'allais leur défoncer leur gueule. J'ai été trop gentille!» s'exclama-t-elle assez exaspérée.
Elle qui se délectait d'un bon repas bien gras allait devoir rester encore un moment.
Joëllyn Warren
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Sujet: Re: Un passé pas si lointain - ft. Zorah Salib Lun 2 Oct - 0:38
Un passé pas si lointain...
Feat : Zorah Salib
Pour un peu cet idiot aurait pu m'arracher la tête, ou encore me broyer l'échine. Je reconnais que si "Elle" n'avait pas été là, je serais déjà en train de succomber à je ne sais quelles sévices. Et pour quelle affaire au final ? Je n'en savais guère plus…
Le poids de Clyde s'amoindrit soudainement sur mon corps, me soulagement de cet étirement forcé. À peine le temps de se remettre que l'étrangère me tend une main pour me relever. Gamine ? Il y a bien longtemps qu'on ne m'avait pas interpellé de la sorte. Je saisis la main, tout de même, car rester ici était de loin une bonne idée. Je déglutis le sang de ma lèvre éraflé par cette altercation, ou bien est-ce ma langue mordue accidentellement lors d'un choc.
Je commence à suivre cette femme qui me demande de me refugier dans un poste de police et d'appeler…mes "darons". Bonne idée, mais pas pour moi. Alors que l'on s'apprêtait à quitter les lieux, Clyde et ses deux acolytes commencent à refaire surface.
-Faut s'casser… Je lance à cette femme qui semble déjà prête à remettre le couvert. Ce ne serait pas raisonnable et j'agrippe son seul bras pour l'encourager à battre en retraite. Je connais suffisamment bien ses types, ils sont con comme pas possible…mais ils sont d'autant plus teigneux. De vrais petits chiens de chasse en quelque sorte.
Mon corps me fait mal, mais il faut s'éloigner et se planquer. J'ai pas d'armes et je suis pas dans mon élément pour tenir tête. Le corps à corps n'a jamais été mon fort…contrairement à cette inconnue que j'entraîne avec moi jusqu'un endroit sûr et proche: mon lieu de travail. On rentre par l'entrée des artistes; une porte verrouillée par un code à 4 chiffres, située à l'arrière d'un bâtiment qui ouvre directement sur les cuisines désertes et obscures d'un fast-food. Je referme la porte et m'autorise enfin à souffler un peu, m'appuyant sur les meubles en inox.
Je jette un oeil sur cette femme que j'ai attiré jusqu'ici.
- J'imagine que vous aviez d'autres projets pour ce soir…
Sujet: Re: Un passé pas si lointain - ft. Zorah Salib Mer 22 Nov - 23:17
« Non mais ! » geignit la femme, prête à remettre le couvert !
La brune avait décidé de se battre avec ces mécréants. Mais la gamine en avait décidé autrement. La musulmane jura, loin d’être ravie de lui enlever l’opportunité de se battre. C’était comme si on avait décidé de souffler ses bougies sur son gâteau à sa place. On se demandait bien qui était l’adulte dans cette situation. Zorah se laissa finalement faire, la vingtenaire avait été plus que convaincante. Certainement l’usage de son langage ou bien la force avec laquelle elle prenait la trentenaire. L’ancienne boxeuse suivit ou fut tirée - tout dépend du point de vue - par la jeune fille vers un bâtiment qu’elle semblait connaître. L’enseigne lui disait quelque chose.
« Ouais. » lui répondit-elle tout en fronçant des sourcils.
Allait-elle dire qu’elle était finalement arrivée au lieu où elle devait se rendre ? C’était presque une blague à ce niveau.
« Putain, c’est ça ta planque ? Un putain de fast food ? » maugréa-t-elle.
Fast-food qui était désormais fermé. La mauvaise humeur lui collait aux basques. La faim, ces gus avec qui elle n’avait pu renchérir sur une autre combat, rien n’allait. Zorah serait presque sorti avec un panneau « C’est ici » pour qu’ils se dépêchent. Il fallait qu’elle frappe sur quelque chose ou qu’elle mange rapidement. Ses nerfs étaient sens dessus dessous. Si cela ne tenait qu’à elle, la femme se serait assise sur l’une des tables, en attendant les hommes. Il y avait tout de même un problème à ses côtés : la jeune fille. Qu’allait-elle pouvoir faire d’elle ? Zorah était loin d’être très maternelle, elle se voyait mal jouer à l’infirmière ou le rôle de la psychologue. Mais si l’ancienne boxeuse se regardait dans un miroir, celle-ci était presque sûre d’avoir une figure à faire peur. Ses parents allaient lui poser de multiples questions auxquelles elle ne saurait répondre. Elle avait plus de trente ans et pourtant se justifier devants l’autorité familiale était une épreuve pour elle.
La jeune fille aux cheveux courts n’avait pas écouté la courtière, ce qui ne lui plaisait point. Les yeux noirs de l’handicapée n’avaient pas détecté une action vers un téléphone pour appeler quelqu’un pour l’aider. Une adolescente qui ne pianotait pas 24 heures sur 24 c’était du presque jamais vu pour la colérique femme. Le tout lui paraissait louche.
« Bon. Pourquoi t’appelles pas les flics ? T’as pas ta carte verte ? T’es une délinquante ? Tu penses que les flics peuvent rien pour ta gueule ? T’as fugué ?» lui lança l’irakienne.
Et comme si cela ne suffisait pas, la brune en remit une couche.
« Putain, va te soigner. T’as une tronche à faire peur. Les connards t’ont salement amoché.» dit-elle en exagérant les faits.
Son estomac décida de crier famine à ce moment-là. Enervée comme jamais, la femme pesta se dirigeant vers un frigo pour prendre des boissons. Non, la salade na la tentait pas. Tout ce que son corps réclamait c’était un peu de gras et de sucre. Sa main referma la porte du frigo.
« J’paye pour tout c’que j’vais bouffer ici. J’suis pas une putain de voleuse. Tu me taperas l'addition sur ta putain de machine et j'sortirai les sous. » déclara-t-elle comme pour balayer les possibles protestations de l'employée du fast food.
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Sujet: Re: Un passé pas si lointain - ft. Zorah Salib